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Liban - Bois des Pins

La SG se dit prête à changer d’emplacement pour construire son bâtiment

Au premier jour des travaux de déboisement, sur une parcelle du Bois des Pins, à Beyrouth. Photo fournie par les riverains

Suite à l’article publié dans notre édition de jeudi sur le déboisement, illégal, d’une parcelle du Bois des Pins de Beyrouth en vue de la construction d’un bâtiment pour le compte de la Sûreté générale, une source autorisée à la SG a transmis à L’Orient-Le Jour les précisions suivantes : « Le projet de construction d’un nouveau bâtiment relevant de la Sûreté générale à Tayyouné, dans le secteur du Bois des Pins de Beyrouth, est doté de tous les documents légaux nécessaires et toutes les démarches ont été faites sur une base totalement légale. Nous sommes soucieux de l’application de la loi, et cela s’applique à nous avant les autres. Nous sommes soucieux également de la sauvegarde de l’environnement. Si le projet en question est contesté par les associations et par la société civile, la Sûreté générale s’emploiera dans ce cas à chercher un autre emplacement pour la construction du bâtiment. »

Le 5 septembre, un bulldozer avait, au grand dam des riverains, arraché les arbres d’une parcelle se situant sur le terrain 1925 de la région de Mazraa, un terrain officiellement non constructible et rattaché au Bois des Pins. Malgré une dénonciation de cet abattage d›arbres, publiée le 7 septembre par la municipalité de Beyrouth, qui demandait l’arrêt immédiat des travaux, les excavations s’étaient poursuivies. La Sûreté générale avait mercredi confirmé à L’OLJ qu’elle « est en train de construire un bâtiment sur le terrain » susmentionné, refusant de fournir d’autres indications ou de répondre à des questions plus précises.




Ce même terrain avait, selon des informations fournies à L’OLJ, fait l’objet de décisions de la part de l’ancien conseil municipal de 2004 à 2008, qui accordaient aux Forces de sécurité intérieure (FSI), et non à la SG, le droit de « constructions préfabriquées temporaires », sans pour autant autoriser l’abattage d’arbres. C’est ce qui explique la construction d’une gendarmerie des FSI sur ce terrain depuis ce temps-là. Une construction qui n’est pas vraiment « temporaire » puisqu’elle existe toujours...

Suite à l’article publié dans notre édition de jeudi sur le déboisement, illégal, d’une parcelle du Bois des Pins de Beyrouth en vue de la construction d’un bâtiment pour le compte de la Sûreté générale, une source autorisée à la SG a transmis à L’Orient-Le Jour les précisions suivantes : « Le projet de construction d’un nouveau bâtiment relevant de la Sûreté...

commentaires (3)

""est doté de tous les documents légaux nécessaires et toutes les démarches ont été faites sur une base totalement légale"' disent les gens de la SG. mais si c'etait bien le cas, pourquoi la SG s'arrêterait la et reculerait ? A moins d'une faute tres grave de la part des différents dpts concernés qui n'y avaient rien vu de répréhensible a ce projet !

Gaby SIOUFI

09 h 24, le 14 septembre 2018

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Commentaires (3)

  • ""est doté de tous les documents légaux nécessaires et toutes les démarches ont été faites sur une base totalement légale"' disent les gens de la SG. mais si c'etait bien le cas, pourquoi la SG s'arrêterait la et reculerait ? A moins d'une faute tres grave de la part des différents dpts concernés qui n'y avaient rien vu de répréhensible a ce projet !

    Gaby SIOUFI

    09 h 24, le 14 septembre 2018

  • donc 2 versions, celle de l'OLJ et celle de la SG....est-ce que l'OLJ pourrait faire une recherche et nous dire qu'en est-il de ce terrain?? on veut que la loi soit appliquee, c'est tout. et pas la loi qu'on achete de la municipalite de Beyrouth a 200 dollars le tampon

    George Khoury

    08 h 18, le 14 septembre 2018

  • Et les arbres abattus seront replantés?

    Yves Prevost

    07 h 26, le 14 septembre 2018

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