Le numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a affirmé dimanche que les conditions posées par Washington à une solution mettant fin au conflit syrien sont "insensées", estimant que les États-Unis, qui dirigent en Syrie une coalition luttant contre l’État islamique, ont été "vaincus".
"Toutes les conditions posées par Washington pour une solution en Syrie sont insensées", a déclaré Naïm Kassem lors d'une cérémonie de remise de diplômes à Nabatiyé (Liban-Sud). "C'est au vainqueur de poser des conditions et les États-Unis ont été vaincus et n'ont pas le droit de demander au Hezbollah et à l'Iran de sortir de Syrie", a-t-il lancé. Il a ajouté que les Américains "ne peuvent pas imposer de formule en ce qui concerne la sécurité" du territoire syrien "parce qu'ils ont perdu, tout comme ceux avec qui ils sont alliés".
Le Hezbollah et l'Iran sont engagés dans le conflit syrien aux côtés du régime de Bachar el-Assad, tandis que les États-Unis dirigent une coalition internationale antijihadiste, déployée au titre de la lutte contre l'EI. En juin, le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis avait prévenu que quitter la Syrie dès la fin des combats contre l'EI serait une "bourde stratégique" car cela "laisserait un vide qui pourrait être exploité par le régime d'Assad ou ses soutiens", russes et iranien. Il avait dans ce contexte lié le retrait des troupes américaines de Syrie au processus de négociations de Genève, initié par l'ONU, visant à trouver une solution politique au conflit.
En ce qui concerne la politique locale, le secrétaire général adjoint du Hezbollah a souligné que la formation du gouvernement est "une urgence, étant donné la phase politique, économique et sociale" difficile que traverse le Liban. "Beaucoup de temps a été perdu et il faut arrêter cela, dans l'intérêt du peuple", a-t-il ajouté. "A tous ceux qui pensent qu'il faut lier la formation du gouvernement aux crises que connaît la région pour trouver une solution, nous disons +non+, cela ne mènerait qu'à plus d'obstacles", a lancé Naïm Kassem. Il a décrié "ceux qui pensent que leur position au sein du futur gouvernement leur donnera l'opportunité de devenir président de la République après le mandat de l'actuel chef de l’État", Michel Aoun. "Ne perdez pas de temps pour des rêves impossibles à réaliser", a-t-il dit.
Fin mai, le président de la République avait chargé l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, de former le prochain cabinet. Ce dernier bute toutefois sur les revendications des formations politiques, en matière de nombre de ministères et d'attribution des portefeuilles.
Le numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a affirmé dimanche que les conditions posées par Washington à une solution mettant fin au conflit syrien sont "insensées", estimant que les États-Unis, qui dirigent en Syrie une coalition luttant contre l’État islamique, ont été "vaincus"."Toutes les conditions posées par Washington pour une solution en Syrie sont insensées", a...
Geagea à le droit de faire ces demandes c est Bassil qui n en a pas le droit ... car comment expliquer après qu avec 8 député il obtient 3 ministre et un non affiliée mais proche et qu avec 15 il n en obtienne que 3 ?!?!? Ou est la logique ?!
06 h 52, le 03 septembre 2018