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À La Une - Diplomatie

Velayati à Moscou : L'Iran quittera l'Irak et la Syrie si les deux pays le demandent

"Moscou et Téhéran partagent les mêmes vues sur la Syrie", a le proche conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, à l'issue d'un entretien avec Vladimir Poutine.

Ali Akbar Velayati, proche conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei (g), serrant la main au président russe, Vladimir Poutine, le 12 juillet 2018 à Moscou. Photo Sputnik/Alexei Druzhinin/Kremlin via REUTERS

Ali Akbar Velayati, proche conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé jeudi à Moscou, à l'issue d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine, que son pays quittera l'Irak et la Syrie si les deux pays le demandent. Il a ajouté que l'Iran et la Russie allaient continuer à coopérer en Syrie, où les deux pays soutiennent le régime du président Bachar el-Assad.


"Notre guide (Ali Kahmenei, ndlr) accorde de l'importance au renforcement des relations avec la Russie, un partenaire stratégique, cela va se poursuivre", a souligné M Velayati, selon des propos rapportés vendredi par l'agence Reuters. L'ex-ministre des Affaires étrangères iranien a ajouté que son entretien avec le président Poutine était "très constructif et amical", annonçant que Moscou allait "investir dans le secteur pétrolier iranien".

MM. Poutine et Velayati ont notamment discuté de la situation en Syrie. M. Velayati a dans ce contexte affirmé que "l'Iran et la Russie partagent les mêmes vues sur la Syrie". "L'Iran et la Russie vont continuer de coopérer en Syrie", a ajouté le responsable iranien.

M. Velayati a également affirmé que Téhéran retirerait immédiatement ses "conseillers militaires" de Syrie et d'Irak si ces deux pays le demandaient.
"La présence de l'Iran et de la Russie en Syrie protégera le pays de groupes terroristes et des agressions américaines (...) Nous sommes prêts à nous retirer immédiatement si les gouvernements irakien et syrien le demandent mais pas en raison de pressions américaines ou israéliennes", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat russe, cité par M. Velayati, a de son côté "souligné l'importance de la coopération politique et au niveau de la défense entre Moscou et Téhéran en Syrie". Ali Velayati a dans ce contexte annoncé que les présidents russe, iranien et turc se réuniraient "bientôt à Téhéran lors d'un sommet".

Avec l'appui de ses alliés russes et iraniens, Bachar el-Assad a réussi à inverser il y a quelques années le cours de la guerre civile qui fait rage dans le pays depuis sept ans, le régime ayant planté jeudi son drapeau dans le secteur rebelle de la ville de Deraa, dans le sud-ouest du pays, zone qui a été le berceau du soulèvement contre le gouvernement.

Mercredi, Ali Akbar Velayati avait salué la "relation stratégique" entre l'Iran et la Russie.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui considère l'Iran comme un ennemi mortel d'Israël et soutient la décision de Donald Trump de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien, était également en visite à Moscou mercredi. Il a dit au président russe que le président syrien Bachar el-Assad n'avait rien à craindre d'Israël tout en demandant à Moscou de faire en sorte que les forces iraniennes quittent la Syrie.
Israël est inquiet de la présence de troupes iraniennes en Syrie et a attaqué des positions iraniennes proches de sa frontière en mai.

Lundi, le président américain, Donald Trump, doit s'entretenir avec son homologue russe à Helsinki. Le dossier syrien figure à l'agenda des discussions.


Pour mémoire

A Moscou, Velayati salue les "relations stratégiques" Iran-Russie


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Ali Akbar Velayati, proche conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé jeudi à Moscou, à l'issue d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine, que son pays quittera l'Irak et la Syrie si les deux pays le demandent. Il a ajouté que l'Iran et la Russie allaient continuer à coopérer en Syrie, où les deux pays soutiennent le régime du président Bachar el-Assad. "Notre...

commentaires (2)

Ils n'ont plus d'argent à donner au Hezbollah

Eleni Caridopoulou

17 h 51, le 13 juillet 2018

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Commentaires (2)

  • Ils n'ont plus d'argent à donner au Hezbollah

    Eleni Caridopoulou

    17 h 51, le 13 juillet 2018

  • HAHAHAHA ! UNE FACON DE CONFIRMER LES DEPARTS DECIDES PAR AUTRUI !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 55, le 13 juillet 2018

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