Le sort des chiens errants fait malheureusement de nouveau la une au Liban, après la diffusion sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux de photos et de vidéos montrant des dizaines de chiens empoisonnés, dimanche à Tripoli, au Liban-Nord.
Les vidéos choquantes qui ont été partagées sur les réseaux montrent les chiens en train de suffoquer après l'ingestion de poison.
Selon les informations partagées en ligne, les animaux étaient rassemblés sur un terrain et nourris et soignés par le propriétaire, connu sous le nom de 'Ammo Mahmoud. "Ils ont été empoisonnés "pour des raisons personnelles et politiques, afin de faire pression sur le propriétaire du terrain pour qu'il quitte les lieux", soulignent plusieurs internautes.
Des volontaires se sont rendus sur place afin d'aider à soigner les animaux, mais une quarantaine d'entre eux seraient déjà morts après avoir ingéré du Lanet dissimulé dans des morceaux de poulet.
(Pour mémoire : Des images choc de chiens errants empoisonnés dans la banlieue sud de Beyrouth)
L'organisation de défense des animaux "Animals Lebanon" a sévèrement condamné l'empoisonnement de ces chiens, qu'elle a qualifié de "massacre".
"Nous sommes horrifiés face à cette action inhumaine, barbare et illégale qu'est l'abattage en masse de chiens à Tripoli. Quarante animaux sont morts et les survivants ont besoin d'aide", a indiqué Animals Lebanon, qui a souligné qu'une équipe de volontaires et un vétérinaire avaient été dépêchés sur place. "Notre service juridique va porter plainte", a annoncé l'organisation qui a ajouté que le ministère de l'Agriculture avait été averti de cet abattage et effectuait un suivi de l'opération de sauvetage.
Condamnant l'empoisonnement, le mohafez (gouverneur) du Liban-Nord, Ramzi Nohra, a contacté le procureur général du Liban-Nord, l'appelant à "arrêter et traduire en justice les coupables de ces actes abjects". "De tels actes ne représentent en rien les valeurs et traditions du peuple libanais et des habitants de Tripoli", a-t-il souligné, appelant les autorités municipales à "traiter le problème des chiens errants de manière humanitaire, en faisant appel à des experts".
Cet empoisonnement fait écho à celui de dizaines de chiens par des agents municipaux de Ghobeyri, dans la banlieue-sud de Beyrouth, un incident qui avait provoqué l'indignation des habitants, de nombreuses organisations et des responsables.
En septembre dernier, la première loi pour la protection des animaux au Liban avait été promulguée. Elle établit notamment les règles pour la possession d'animaux domestiques, ainsi que les régulations des zoos et animaleries et interdit la possession d'animaux sauvages ou menacés.
Pour mémoire
Liban : Pour les chiens errants, des solutions « scientifiques »
commentaires (9)
MALHEUREUSEMENT LES MEDIAS y inclus internet ONT LEUR PART DE RESPONSABILITE On commente un evenement puis on oublie deux jours apres QUE SONT DEVENUS LES PERSONNES QUI ONT ATTAQUES CES DEUX KENYAN? QUE SONT DEVENU LES ASSASSINS DE PERSONNES DANS LA RUE FILME EN FLAGRANT DELI QUE SONT DEVENUS LES PERSONNES QUI NE VOULAIENT PAS DE L'ENFANT NOIR AU JARDIN D'ENFANTS ? QUI A JAMAIS POURSUIVI LES PERSONNES QUI TIRENT EN L'AIR A CHAQUE EVENEMENT MEME QUAND CES TIRS TUENT? et je peux continuer une longue liste Les medias mettent en relief le probleme , l internet s'affole et quelque jours plus tard on entend plus parler du probleme et aucun suivit ne se fait et tres souvent LES NOMS MEME DE CES CRIMINELS NE SONT MEME PAS PUBLIES alors qu'ils sont bien connus en general laissez vos larmes de crocodiles et faites pression (sinon enlevez) tous les leaders qui protegent leurs voyoux malheureusement cela n'arrivera jamais au Liban car pour nos responsbles l'adage du Christ Que celui qui n'a pas faute lance la premiere pierre est pris a la lettre Le Liban d'aujourd'ui ne sera plus jamais malheureusement le Liban d'avant 1975 ou surtout du Liban du jour de l'Independance
LA VERITE
13 h 09, le 09 juillet 2018