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Culture - Festival de Beit Misk

Ils sont bien propres, clairs et généreux, ces bandits-là !

Un public « adulescent » a envahi hier les collines verdoyantes et embrumées de Beit Misk. Les lueurs orangées du coucher de soleil se profilaient doucement à l’horizon pendant que les jeunes fans du groupe Clean Bandit réfrénaient leur impatience en grignotant qui des manakiche, qui des frites. À 21h, tout ce petit monde ayant gagné sa place, trois diablesses vêtues de rouge et trois musiciens (dont les deux frères Jack et Luke Patterson) montent sur scène et entament les hits du groupe Clean Bandit. La violoniste du groupe, Grace, n’est pas là. Elle n’a pu faire le voyage pour des raisons familiales.
Dès les premières notes de Symphony, les bras se dressent. Les deux chanteuses enchaînent avec This Is Real Love. La violoniste, une longue liane en cuissardes, accorde les sanglots de son instrument aux beats endiablés de la batterie. Les spectateurs, eux, s’assurent de bien « make some noise ».
Les parents qui ont accompagné leurs adolescents, rassurés par la présence soutenue des vigiles qui surveillent la foule, sont gentiment allés s’asseoir sur la terrasse avoisinante où de nombreux food trucks sont garés.
Le groupe anglais fondé en 2009 enchaîne avec son plus récent succès, Solo, une chanson adoubée et reprise il y a quelques jours seulement par Sa Majesté Madonna.
Les bandits bien propres livrent alors une version rythmée de Miss U, et leur Rockabye, repris deux fois tellement il est applaudi, met le feu aux gradins. No Place I’d Rather Be fait l’effet d’un miniséisme. Ou presque. La jeunesse est enthousiaste. Heureuse. Elle se défoule sur les rythmes de cette « quasi-musique de chambre électronique ».
Une bien sympathique soirée qui clôture pour de nombreux élèves l’année scolaire en beauté. Et qui annonce une saison festivalière prometteuse. Du moins, on l’espère.


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