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Sport - Football / Mondial

Coupe du monde : La fête est lancée et la Russie frappe d’entrée

Le milieu de terrain russe Youri Gazinsky marquant le premier but de la Coupe du monde, hier soir, lors du match d’ouverture contre la sélection saoudienne. Score final : 5-0 pour les Russes, qui ne pouvaient rêver mieux pour démarrer « leur » Mondial. Juan Mabromata/AFP

La Russie n’aurait pu rêver mieux : une démonstration (5-0) contre une Arabie saoudite à côté de ses crampons, en match d’ouverture de « son » Mondial, hier soir à Moscou, sous les yeux du président Vladimir Poutine, soucieux de profiter de ce tournoi pour redorer l’image brouillée de son pays en Occident. Mais il n’y a pas de bonne Coupe du monde sans polémique… La popstar britannique Robbie Williams, chanteur de la courte cérémonie d’ouverture, a adressé un doigt d’honneur à une caméra, devenu viral sur les réseaux sociaux.
Tout avait commencé sur un ton plus policé et politique. « Je vous félicite pour le début du plus grand tournoi sportif du monde », a déclaré M. Poutine, ouvrant ainsi officiellement le Mondial devant les 80 000 spectateurs présents au stade Loujniki. Il s’est montré magnanime au moment du premier but en serrant la main du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammad ben Salmane, dans une tribune officielle qui n’avait pas fait le plein des grands de ce monde. L’opération séduction de la Russie avait commencé dans la matinée quand le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, annonçait avoir été libéré (voir par ailleurs).
Et le football ? La Russie est partie sur de bons rails avec des buts de Youri Gazinsky (12e minute), Denis Cheryshev (43e, 90e+1), Artem Dzyuba (71e) et Alexander Golovin (90e+4). Maintenant, place au premier choc que la planète foot attend : Portugal-Espagne, ce soir à Sotchi (21h00, heure libanaise). Le casting est sublime, avec Cristiano Ronaldo, et le scénario dément : l’Espagne s’est séparée mercredi de son sélectionneur Julen Lopetegui, qui a eu la mauvaise idée d’annoncer mardi son départ pour le Real Madrid après le tournoi. C’est Fernando Hierro, ancien défenseur emblématique de la Roja, qui prend les manettes d’une équipe considérée avant ce psychodrame comme un des favoris au titre.
Qui d’autre peut prétendre encore soulever la Coupe du monde le 15 juillet ? Les noms qui reviennent dans la bouche sont le Brésil, l’Allemagne ou encore la France avec sa collection de petits prodiges (Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Thomas Lémar, etc.). Quant aux fans, ils attendent les gestes venus d’ailleurs ; Lionel Messi (Argentine), Luis Suarez (Uruguay) ou encore Eden Hazard (Belgique) ; et prient pour que Mohammad Salah (Égypte), blessé, puisse jouer. Son sélectionneur, Hector Cuper, est « très optimiste » pour sa présence aujourd’hui contre l’Uruguay.






La Russie n’aurait pu rêver mieux : une démonstration (5-0) contre une Arabie saoudite à côté de ses crampons, en match d’ouverture de « son » Mondial, hier soir à Moscou, sous les yeux du président Vladimir Poutine, soucieux de profiter de ce tournoi pour redorer l’image brouillée de son pays en Occident. Mais il n’y a pas de bonne Coupe du monde sans...
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