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Liban - Chasse illégale

Rapport accablant sur des massacres d’oiseaux en tous genres

Une cigogne abattue en plein vol, en période d’interdiction de la chasse, alors que cette espèce est protégée par des conventions internationales dont le Liban est signataire...

Un rapport publié récemment par plusieurs organisations de protection de la nature a montré que, même en pleine saison d’interdiction de la chasse, les massacres d’oiseaux, dont ceux protégés par la loi (locale et/ou internationale), se sont poursuivis à grande échelle ces dernières semaines. Le rapport parle de « massacres illégaux d’oiseaux migrateurs et locaux » et d’« incidents impliquant des tirs, répertoriés du Nord au Sud ».
Rappelons qu’après plus de vingt ans d’interdiction de la chasse – période qui s’est transformée en véritable chaos puisque cette interdiction n’était pas appliquée sur le terrain –, la loi sur la chasse, promulguée en 2004 mais longtemps laissée de côté, a permis l’ouverture de la chasse pour la première fois en septembre 2017. Or malgré les mesures prises, les rapports sur le non-respect des dispositions de la loi, notamment les massacres à grande échelle d’oiseaux dont la chasse est interdite, se sont succédé durant toute la période d’autorisation. Plus grave encore, la chasse ne s’est pas interrompue après la fermeture de la saison, comme vient l’attester le présent rapport.
Le rapport mentionne la chasse d’oiseaux migrateurs comme les cigognes, notamment dans des régions comme Ebl el-Saqi et Marjeyoun au Sud, sachant que la chasse par l’intermédiaire de machines imitant le son des oiseaux se pratique quotidiennement à Maghdouché. Les oiseaux de proie n’échappent pas à ce sinistre sort non plus, surtout à Denniyé et dans des localités comme Beit Aoukar, Terbol, Kfarhabou ou encore Hillane. Les chasseurs n’épargnent pas des espèces locales comme la perdrix chukar, la pie-grièche… et d’autres espèces caractéristiques d’Eurasie. La chasse des oiseaux n’est pas le seul problème, note le texte, puisque nombreux sont ceux qu’on capture pour les revendre sur le marché des animaux domestiques, comme les chardonnerets par exemple, ou encore pour le commerce de viande comme les cailles ou les fauvettes à tête noire…
 « Il est clair que les Forces de sécurité intérieure et les autres autorités sont au courant de ces violations, étant donné que les coups de feu et les machines qui imitent les voix des oiseaux sont faciles à repérer à des distances considérables, poursuit le texte. Certaines de ces régions ont déjà été classées par les militants comme de hauts lieux de la chasse illégale, dans des rapports envoyés aux autorités. Malgré cela, ces militants n’ont remarqué aucune patrouille antibraconnage durant la période de migration du printemps. »
Le rapport se termine cependant sur une note positive, relevant le fait que plusieurs groupes de chasseurs « responsables » commencent à fournir des formations sur le respect de la loi et de la nature. « La loi sur la chasse est claire en elle-même, mais son application est lacunaire, poursuit le texte. Les FSI peuvent montrer davantage par quels moyens ils arrêtent et traduisent de tels braconniers en justice. Nous pensons qu’avec des mesures simples, mises en application avec détermination, les autorités concernées peuvent contrôler ce problème. »
Le rapport est signé par la Coalition pour la conservation des oiseaux au Liban (LBCC), la Société pour la protection de la nature au Liban (SPNL), la « CABS Bird Guard », le Centre du Moyen-Orient pour la chasse durable, la revue Sayd, les « Sudistes verts » et le groupe « Oiseaux du Liban ».

Un rapport publié récemment par plusieurs organisations de protection de la nature a montré que, même en pleine saison d’interdiction de la chasse, les massacres d’oiseaux, dont ceux protégés par la loi (locale et/ou internationale), se sont poursuivis à grande échelle ces dernières semaines. Le rapport parle de « massacres illégaux d’oiseaux migrateurs et locaux » et...

commentaires (2)

ON TIRE LES CIGOGNES DES TERRASSES DES IMMEUBLES MEME A BEYROUTH ! IL EST FACILE DE LES EPINGLER S,IL Y A INTENTION DE LE FAIRE. ET DANS CERTAINS VILLAGES DU LITTORAL ET DU KOURA DONT ENFE ET CHEKKA ON TIRE LES HIRONDELLES TOUTE LA JOURNEE... ON LES MASSACRE PLUTOT ! ET JE PASSE SUR TOUS LES AUTRES OISEAUX VICTIMES DE L,IMBECILITE ET DU M,ENFOUTISME ! POPULAIRE TOUT COMME GOUVERNEMENTAL...

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 20, le 18 mai 2018

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Commentaires (2)

  • ON TIRE LES CIGOGNES DES TERRASSES DES IMMEUBLES MEME A BEYROUTH ! IL EST FACILE DE LES EPINGLER S,IL Y A INTENTION DE LE FAIRE. ET DANS CERTAINS VILLAGES DU LITTORAL ET DU KOURA DONT ENFE ET CHEKKA ON TIRE LES HIRONDELLES TOUTE LA JOURNEE... ON LES MASSACRE PLUTOT ! ET JE PASSE SUR TOUS LES AUTRES OISEAUX VICTIMES DE L,IMBECILITE ET DU M,ENFOUTISME ! POPULAIRE TOUT COMME GOUVERNEMENTAL...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 20, le 18 mai 2018

  • C'est dommage et je crains qu'en plus de la chasse (illégale) les oiseaux souffrent de la pollution. C'est mauvaise signe pour l'humain lui même si ca va mauvais avec les oiseaux.

    Stes David

    09 h 29, le 18 mai 2018

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