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Économie - Initiative

Lancement de l’édition 2018 du prix Femme francophone entrepreneure

Les organisateurs s’attendent à une participation au moins aussi élevée que lors de la précédente édition.

Les inscriptions pour le concours FFE sont ouvertes jusqu’au 20 juin. Photo H.J.

Comme chaque année depuis 2012, le printemps coïncide avec le lancement d’une nouvelle édition du prix Femme francophone entrepreneure (FFE) qui récompense le meilleur projet d’entreprise parmi plusieurs dizaines portés par des femmes venues de tout le pays.

Le coup d’envoi de l’édition 2018 a été donné hier par les organisateurs dans les locaux de l’incubateur Berytech, à Beyrouth, rue de Damas, devant plusieurs dizaines de personnes, majoritairement des femmes entrepreneures. Organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), Berytech, avec la collaboration de L’Orient-Le Jour et du Commerce du Levant, l’événement est désormais soutenu par la Société générale de Banque au Liban (SGBL).


(Lire aussi : L’entrepreneuriat féminin : freins, atouts et opportunités)


Efficacité de l’encadrement
« C’est notre première année en tant que partenaire et je m’en réjouis. Ce projet, qui a permis à de nombreuses femmes de se lancer ces dernières années, correspond à nos valeurs et à notre volonté de soutenir l’entrepreneuriat, la diversité et la francophonie au Liban », a déclaré à L’Orient-Le Jour Philippe Dubois, directeur général délégué de la SGBL.

« Ce sont ces trois mêmes ambitions qui sont au cœur de l’engagement de l’AUF à travers l’organisation du prix FFE », a affirmé de son côté le directeur du Bureau Moyen-Orient de l’AUF, Hervé Sabourin, qui a souligné « un succès grandissant » d’année en année. « Nous avons enregistré près de 80 candidatures en 2017, contre une dizaine seulement la première année. La vraie satisfaction pour nous, c’est de voir ce nombre augmenter », a-t-il assuré. Même objectif du côté de Berytech, selon son directeur général adjoint, Ramy Boujaoudé, qui estime que la barre des 100 candidatures peut être atteinte. Le directeur exécutif de L’Orient-Le Jour, Michel Hélou, a pour sa part souligné que le prix FFE représente également « un engagement pour le développement durable », rappelant que l’entrepreneuriat est « l’un des secteurs les plus dynamiques au Liban ».


(Vidéo : Conseils de pros aux jeunes femmes entrepreneures)


Pour être éligibles, les candidates qui souhaitent participer au concours FFE doivent être francophones. Les candidates doivent présenter un projet d’entreprise de moins de trois ans ou une idée innovante qu’elles souhaitent développer, deux catégories qui ont fusionné en 2017. Les inscriptions en ligne sont ouvertes du 16 mai au 20 juin. « Nous avons affiné les critères pour que les dossiers de candidatures soient plus complets. Celles qui veulent développer un concept innovant doivent par exemple avoir identifié au moins un client potentiel. Nous privilégions également les idées innovantes plutôt que des projets basés sur des concepts déjà existants », détaille Joanna Abi Abdallah, chargée de piloter le projet pour Berytech. Elle souligne le fait que tous les lauréats des précédentes éditions (Baby Steps, Rollin Pen, Lebtivity, Essmak, Modeo Systems, Wonderfull.box, Someplace Green, Synkers, Fapa, Labneh & Facts et Yalla Bus) avaient développé des concepts innovants.Les candidates sélectionnées le 22 juin suivront ensuite une formation pour leur permettre d’élaborer un « business plan » avant le 16 août. Un jury identifiera les dix projets les plus aboutis à la mi-septembre, tandis que le pitch final, qui permettra de les départager, aura lieu à la fin du même mois. Le ou les vainqueurs se partageront un prix de 20 000 euros et bénéficieront d’une période d’incubation de six mois, de janvier à juin 2019. « Le but est de leur donner un savoir-faire concret pour se développer tant sur le marché local qu’à l’international », note M. Boujaoudé, citant l’exemple d’Essmak.com, vainqueur ex-æquo du prix FFE en 2015 (avec Modeo Systems), qui vend ses étiquettes personnalisables au Liban ainsi que dans deux pays du Golfe.

Les journalistes Soraya Hamdan et Marie-José Daoud, fondatrices de l’entreprise media Labne & Facts (lauréat 2017 avec Yalla Bus, une application mobile pour relier bus et usagers), louent de leur côté l’efficacité de l’encadrement proposé par Berytech, y compris avant la période d’incubation. « Nous avons pu tester si notre projet était économiquement viable, étudier les moyens de le rentabiliser, apprendre comment démarcher les clients (…) en gros, nous avons appris à devenir entrepreneures », détaille Soraya Hamdan. La qualité du suivi des équipes de l’incubateur a été mise en avant par l’ensemble des femmes entrepreneures qui ont participé au concours, en commençant par Thérèse Keyrouz, la créatrice de Yalla Bus, qui a également apporté son témoignage pendant le lancement du concours.


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