Rechercher
Rechercher

Culture - Génération Orient III

Génération Orient III : #5 Chadi Aoun, cinéaste d’animation, 34 ans

Le problème, avec les artistes, c’est qu’ils sont difficiles à insérer dans une seule case. Chadi Aoun est conteur par vocation. Entre l’animation et sa passion pour la danse, il a renoncé à choisir. Depuis le succès de son film Samt, le jeune homme, qui reproche au temps de « manquer de grâce », habite des journées qui débordent du système horaire. 

Petit, il avait déjà une grande envie d’être réalisateur, monteur, et de travailler le son et le bruitage. C’est donc à un très jeune âge qu’il explore les possibilités de l’image, entre un lecteur VHS, une caméra à cassette et une console stéréo. Quand il ne produit pas ses montages insolites à base de films filmés, il dessine. Un talent qui l’a poussé, après le bac, à intégrer les classes préparatoires de l’Académie Charpentier à Paris, et passer ensuite licence et master à l’ALBA, où il enseigne aujourd’hui. Quand il obtient son diplôme, l’industrie du film d’animation est encore balbutiante à Beyrouth. Cette technique qui naguère faisait appel à des équipes pléthoriques, tant le moindre mouvement nécessite des dessins superposés, se contente désormais, grâce à l’informatique, d’un petit nombre de collaborateurs. Rares au Liban, les animateurs s’entraident. Plusieurs années durant, dès 2003, Chadi Aoun travaille en tandem avec son ami Jad Sarout. Bien avant d’enregistrer officiellement sa société Yelo en 2013, il signe ses projets Yelostudio. Yelo comme yellow : parce que le jaune est une couleur qu’il voit bien, et qu’il aime ce nom joueur qui évoque tout de suite beaucoup de choses à la fois.

Lire la suite


Chadi Aoun est le cinquième « soldat », après Rym BaydounGhaleb Hawila, Tania el-Khoury et Roy Dib, de la troisième édition de Génération Orient, un vaste projet de résistance culturelle lancé, le 17 mai 2016, par « L'Orient-Le Jour » en partenariat avec la Société générale de banque au Liban (SGBL). Génération Orient est uniquement axé sur deux postulats incontournables et indiscutables : la jeunesse et l'art. Parce que plus que tous les autres, ces deux moteurs peuvent assurer la renaissance et la sérénité du Liban.


Le problème, avec les artistes, c’est qu’ils sont difficiles à insérer dans une seule case. Chadi Aoun est conteur par vocation. Entre l’animation et sa passion pour la danse, il a renoncé à choisir. Depuis le succès de son film Samt, le jeune homme, qui reproche au temps de « manquer de grâce », habite des journées qui débordent du système horaire.  Petit, il avait déjà...

commentaires (1)

Très ému ce matin de lire la déclaration de sa sœurette Isabelle : ““Pour se ressourser, il regarde la vie avec des yeux avides, en quête d’émotions…““ L’avenir est prometteur certes, et que rien n’arrête Chadi dans sa trajectoire d’artiste, même pas ses freins ! Qu‘il ira jusqu’au bout…

L'ARCHIPEL LIBANAIS

09 h 41, le 12 mai 2018

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Très ému ce matin de lire la déclaration de sa sœurette Isabelle : ““Pour se ressourser, il regarde la vie avec des yeux avides, en quête d’émotions…““ L’avenir est prometteur certes, et que rien n’arrête Chadi dans sa trajectoire d’artiste, même pas ses freins ! Qu‘il ira jusqu’au bout…

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    09 h 41, le 12 mai 2018

Retour en haut