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Le CNRS-L s’engage dans le programme Prima pour la recherche et l’innovation

La gestion de l’eau, les systèmes agricoles et la chaîne de valeur agroalimentaire sont les trois thématiques sur lesquelles travailleront les chercheurs libanais dans le cadre du programme Prima 2018.

Les membres du Conseil national pour la recherche scientifique libanais rassemblés lors du lancement du travail sur le projet Prima, le 12 mars passé, au siège du CNRS-L.

Entre le 8 février et le 17 avril, des chercheurs affiliés aux universités libanaises ont répondu à l’appel à proposition du partenariat pour la recherche et l’innovation dans la région méditerranéenne (Prima). Les sujets qu’ils ont soumis portent sur les trois thématiques couvertes par Prima : la gestion de l’eau, les systèmes agricoles et la chaîne de valeur agroalimentaire. Leurs propositions feront l’objet dans les mois à venir d’une évaluation externe, gérée par la Fondation Prima.

« À l’issue de deux étapes de sélection, les projets retenus pour être financés seront annoncés en décembre 2018. Au Liban, le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS-L) dispose de 5 millions d’euros destinés au financement de ces projets sur une période de 10 ans », précise M. Mouin Hamzé, secrétaire général du CNRS-L et membre du comité de direction de Prima aux côtés des représentants de l’Italie, de l’Égypte, de la France, du Portugal et de la Tunisie.
À travers le financement collaboratif des propositions qui auront été sélectionnées, Prima, qui est financé par l’Union européenne dans le cadre de son programme Horizon 2020 ainsi que par des pays partenaires parmi lesquels figure le Liban, soutient la recherche scientifique qui servira à développer des solutions innovantes communes pour faire face aux défis que rencontrent les pays de la région. En effet, ce programme a pour objectif de renforcer, sur une durée de 10 ans, les capacités de recherche et d’innovation afin de développer des solutions permettant de contribuer aux défis de production alimentaire durable et de sécurité en eau dans la région méditerranéenne.
« Par le biais du CNRS-L, le pays du Cèdre a pu prendre part, à partir de 2012, aux étapes du développement du programme Prima grâce à l’article 185 qui prévoit la participation de la Commission européenne et d’États membres à des programmes communs de recherche assortis d’une structure créée spécialement pour gérer ces programmes (ici la Fondation Prima) », explique M. Hamzé avant de souligner : « Le Liban, représenté en Belgique par Son Excellence l’ambassadeur Fadi Hajali, a scellé sa participation au programme Prima en signant un accord avec l’Union européenne lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue le 27 février au Conseil européen à Bruxelles. Cet accord n’aurait pu être conclu sans les efforts du ministère libanais des Affaires étrangères, du ministère de l’Éducation et l’Enseignement supérieur et de la délégation de la Commission européenne au Liban, qui ont soutenu le CNRS-L dans ses démarches. »
Ainsi, le Liban – représenté par le CNRS-L – a rejoint la Fondation Prima, établie à Barcelone en Espagne, en tant que membre du conseil d’administration.



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