Dans un communiqué publié hier, le bureau de presse du ministre d’État pour la Planification, Michel Pharaon, également candidat au siège grec-catholique de Beyrouth I, a indiqué qu’ « après avoir enlevé, il y a quelques jours, le portrait (de M. Pharaon) accroché à l’un des immeubles de la place Sassine », dans une tentative de provoquer une bagarre avec les jeunes de la région, l’ancien ministre Nicolas Sehnaoui (qui brigue le même siège), a apposé son portrait au même endroit, flanqué de celui du président Michel Aoun. Selon le communiqué, M. Sehnaoui s’est cependant vu contraint d’enlever le portrait du chef de l’État « après avoir reçu un appel téléphonique de Baabda l’enjoignant de le faire ». M. Sehnaoui a gardé le sien, précise le document. L’Orient-Le Jour a tenté en vain de contacter M. Sehnaoui pour connaître sa version des faits.