Des employés de l’usine de tri de Tripoli à la tâche. Photo ANI
La société AMB qui gère l’usine de tri des déchets de Tripoli a nié hier, dans un communiqué, être responsable des mauvaises odeurs qui se dégagent dans la ville depuis quelque temps.
« Il s’agit de rumeurs infondées qui interviennent dans le cadre d’une campagne orchestrée et visant à faire pression pour fermer l’usine. Cette campagne a pour but de servir les intérêts financiers de ceux qui profitaient de la situation avant la mise en place de l’usine », ont expliqué les gérants. « L’usine de tri est la seule solution environnementale sûre pour traiter les déchets de Tripoli, indique le communiqué. Fermer l’usine signifie que les déchets seront à nouveau entièrement enterrés au lieu qu’une grande partie en soit triée, ce qui va sûrement être néfaste à l’environnement, à Tripoli et à ses habitants. »
Les gérants ont par ailleurs invité les responsables à ouvrir une enquête afin d’identifier la source de mauvaises odeurs et se sont dit prêts à ouvrir les portes de l’usine pour inspection.