Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené samedi des frappes ciblées contre la Syrie. AFP PHOTO / FRENCH DEFENCE MINISTER FLORENCE PARLY
Elles reviennent à "insulter le président russe" Vladimir Poutine, a estimé l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. "Nous avions averti que de telles actions appelleraient des conséquences".
Le président Assad s'est dit plus déterminé que jamais à "lutter contre le terrorisme" en dépit de cette "agression".
"Les Etats-Unis et leurs alliés (...) sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste" (porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères).
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- ALLEMAGNE : "Nous soutenons le fait que nos alliés américains, britanniques et français (...) aient pris leurs responsabilités" (Angela Merkel).
- ITALIE : L'attaque de cette nuit a été une réponse "motivée par l'utilisation d'armes chimiques" et cette "action circonscrite (...) ne sera pas le début d'une escalade" (chef du gouvernement Paolo Gentiloni)
- La BELGIQUE a exprimé sa "compréhension" pour les frappes menées. "L'accent doit maintenant être mis sur des négociations politiques pour éviter l'escalade" (Premier ministre Charles Michel)
- L'ESPAGNE salue "une action limitée dans ses objectifs et ses moyens" qui, "pour cette raison, constitue une réponse légitime et proportionnée" à l'attaque chimique présumée du 7 avril contre Douma. (ministère des Affaires étrangères).
- Le PORTUGAL "comprend les raisons et l'opportunité de cette intervention militaire" face à "des formes de guerre que l'humanité ne peut tolérer" (ministère des Affaires étrangères).
- La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE voit "un message clair à quiconque voudrait continuer des attaques chimiques en Syrie. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas été capable de gérer efficacement la situation" (chef de la diplomatie Martin Stropnicky)
- La ROUMANIE salue "une réaction ferme vis-à-vis des atrocités qui ont fait de nombreuses victimes" civiles à Douma (ministère des Affaires étrangères)
- La SLOVÉNIE soutient ces frappes et appelle à "des efforts sincères pour trouver une solution diplomatique" (président slovène Borut Pahor)
- La GRÈCE "soutient les efforts pour l'éradication" des armes chimiques mais appelle à "contribuer immédiatement à une désescalade" en Syrie, "la diplomatie doit revenir sur le devant de la scène" (ministère des Affaires étrangères)
-Le QATAR a "exprimé son soutien" aux opérations militaires des Occidentaux. "L'utilisation continue par le régime syrien contre les civils d'armes chimiques et qui frappent sans discrimination requiert une action immédiate de la communauté internationale pour protéger le peuple syrien et pour ôter au régime des armes interdites au niveau international".
- L'ARABIE SAOUDITE "apporte son plein soutien aux frappes (...) car elles constituent une riposte aux crimes du régime" syrien (ministère des Affaires étrangères).
- IRAK : les frappes occidentales en Syrie "offrent au terrorisme une opportunité de se développer après avoir été détruit en Irak et largement repoussé en Syrie" (ministère des Affaires étrangères).
- L'ALGÉRIE "ne peut que regretter" les frappes, menées "au moment où toute la communauté internationale attendait l'envoi d'une commission d'enquête pour vérifier ces informations relatives à l'usage de l'arme chimique que l'Algérie dénonce". "Il fallait attendre une commission d'enquête d'abord", ces frappes vont "peser négativement sur une dynamique de règlement politique de la crise syrienne" (Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia).
- L'EGYPTE dit sa "profonde inquiétude face à l'escalade militaire en cours sur la scène syrienne", qui "menace les accords obtenus" et exhorte la communauté internationale et les grandes puissances à trouver une "solution pacifique à la crise syrienne" et à "assurer l'accès à l'aide humanitaire pour ceux qui sont piégés et affectés par le conflit armé" (ministère des Affaires étrangères).
- LE MAROC "déplore la dégradation de la situation au Moyen Orient, et notamment l'escalade militaire d'hier en Syrie", indique le ministère des Affaires étrangères, tout en soulignant qu'il "ne peut que dénoncer de la manière la plus claire, le recours aux armes chimiques".
- OTAN : "Je soutiens les actions prises par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France contre les installations et capacités d'armes chimiques du régime syrien", a affirmé le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. "Elles vont réduire la capacité du régime à mener d'autres attaques contre le peuple de Syrie avec des armes chimiques".
- ONU : "J'appelle les Etats membres à faire preuve de retenue dans ces dangereuses circonstances et à éviter toute action qui pourrait conduire à une escalade et à aggraver la souffrance du peuple syrien", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
- AMNESTY International: "Le peuple syrien a déjà enduré six années d'un conflit dévastateur, et des attaques chimiques dont beaucoup sont des crimes de guerre", a déploré Amnesty International, en appelant à prendre "toutes les précautions" pour "minimiser le tort causé aux civils dans les actions militaires" de représailles contre Damas, a exigé l'ONG de défense des droits de l'Homme.
Autres pays :
L'AUSTRALIE soutient une réponse "calibrée, proportionnée et ciblée". Ces frappes adressent "au régime Assad et à ses soutiens, la Russie et l'Iran, le message sans équivoque selon lequel l'utilisation d'armes chimiques ne sera pas tolérée" (gouvernement australien).
- CANADA : Le Premier ministre Justin Trudeau salue des mesures visant à "diminuer la capacité du régime (syrien) de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens".
- EQUATEUR : "nous condamnons énergiquement l'attaque démente de Trump contre le peuple frère de Syrie" (président Evo Morales).
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- RUSSIE : "Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste", a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent "au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique"...
commentaires (11)
À force d'insister de maintenir le Dracula syrien au pouvoir la Russie, et juste pour aucune raison, évite de s'assoir avec ses pairs du minde pour discuter l'avenir pacifuque du monde. On dirait que Poutine est bien assis dans son rôle hollywoodien tout comme Trump... Jardin d'enfants en attendant la 12eme
Wlek Sanferlou
21 h 59, le 14 avril 2018