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À La Une - conflit

Frappes occidentales en Syrie : les principales réactions

Voici les principales réactions aux frappes ciblées menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie.

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené samedi des frappes ciblées contre la Syrie. AFP PHOTO / FRENCH DEFENCE MINISTER FLORENCE PARLY

- RUSSIE : "Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste", a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent "au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique" (communiqué).
Elles reviennent à "insulter le président russe" Vladimir Poutine, a estimé l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. "Nous avions averti que de telles actions appelleraient des conséquences".


- SYRIE : L'"agression barbare et brutale" des Occidentaux "a pour principal objectif d'entraver le travail de l'équipe" de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui devait entamer samedi son enquête sur une attaque chimique présumée en territoire syrien (ministère des Affaires étrangères).
Le président Assad s'est dit plus déterminé que jamais à "lutter contre le terrorisme" en dépit de cette "agression".


- IRAN : "L'attaque menée ce matin contre la Syrie est un crime. Je déclare franchement que le président américain, le président français et la Première ministre britannique sont des criminels (...), ils n'obtiendront rien et ne tireront aucun bénéfice", a affirmé le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
"Les Etats-Unis et leurs alliés (...) sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste" (porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères).


- ISRAËL : "L'an dernier, le président américain Donald Trump a fait savoir que l'utilisation d'armes chimiques reviendrait à violer une ligne rouge. Cette nuit sous la direction américaine, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont agi en conséquence. La Syrie continue ses actions meurtrières", a déclaré un responsable israélien sous le couvert de l'anonymat.


- HEZBOLLAH : "La guerre menée par les Etats-Unis contre la Syrie, contre les peuples de la région et les mouvements de la résistance (...) n'atteindra pas ses objectifs", a affirmé le parti chiite libanais (communiqué).


- TURQUIE : Les frappes sont "une réaction appropriée" à l'attaque chimique présumée de Douma et cette opération "exprime la conscience de l'humanité tout entière" face à cette attaque à Douma "que tout porte à attribuer au régime" syrien (ministère turc des Affaires étrangères).


- LA CHINE s'est dite "opposée constamment à l'usage de la force dans les relations internationales" après les frappes menées en Syrie par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, et a appelé ces pays à "revenir dans le cadre du droit international et à résoudre la crise par le dialogue et la négociation". (porte-parole du ministère des Affaires étrangères)


(Lire aussi : Frappes occidentales en Syrie : le conflit généralisé évité)



Pays de l'Union européenne :

- ALLEMAGNE : "Nous soutenons le fait que nos alliés américains, britanniques et français (...) aient pris leurs responsabilités" (Angela Merkel).

- ITALIE
: L'attaque de cette nuit a été une réponse "motivée par l'utilisation d'armes chimiques" et cette "action circonscrite (...) ne sera pas le début d'une escalade" (chef du gouvernement Paolo Gentiloni)

- La BELGIQUE a exprimé sa "compréhension" pour les frappes menées. "L'accent doit maintenant être mis sur des négociations politiques pour éviter l'escalade" (Premier ministre Charles Michel)

- L'ESPAGNE
salue "une action limitée dans ses objectifs et ses moyens" qui, "pour cette raison, constitue une réponse légitime et proportionnée" à l'attaque chimique présumée du 7 avril contre Douma. (ministère des Affaires étrangères).

- Le PORTUGAL
"comprend les raisons et l'opportunité de cette intervention militaire" face à "des formes de guerre que l'humanité ne peut tolérer" (ministère des Affaires étrangères).

- La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE voit "un message clair à quiconque voudrait continuer des attaques chimiques en Syrie. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas été capable de gérer efficacement la situation" (chef de la diplomatie Martin Stropnicky)

- La ROUMANIE salue "une réaction ferme vis-à-vis des atrocités qui ont fait de nombreuses victimes" civiles à Douma (ministère des Affaires étrangères)

- La SLOVÉNIE soutient ces frappes et appelle à "des efforts sincères pour trouver une solution diplomatique" (président slovène Borut Pahor)

- La GRÈCE "soutient les efforts pour l'éradication" des armes chimiques mais appelle à "contribuer immédiatement à une désescalade" en Syrie, "la diplomatie doit revenir sur le devant de la scène" (ministère des Affaires étrangères)

Pays arabes :

-Le QATAR a "exprimé son soutien" aux opérations militaires des Occidentaux. "L'utilisation continue par le régime syrien contre les civils d'armes chimiques et qui frappent sans discrimination requiert une action immédiate de la communauté internationale pour protéger le peuple syrien et pour ôter au régime des armes interdites au niveau international".

- L'ARABIE SAOUDITE "apporte son plein soutien aux frappes (...) car elles constituent une riposte aux crimes du régime" syrien (ministère des Affaires étrangères).

- IRAK : les frappes occidentales en Syrie "offrent au terrorisme une opportunité de se développer après avoir été détruit en Irak et largement repoussé en Syrie" (ministère des Affaires étrangères).

- L'ALGÉRIE "ne peut que regretter" les frappes, menées "au moment où toute la communauté internationale attendait l'envoi d'une commission d'enquête pour vérifier ces informations relatives à l'usage de l'arme chimique que l'Algérie dénonce". "Il fallait attendre une commission d'enquête d'abord", ces frappes vont "peser négativement sur une dynamique de règlement politique de la crise syrienne" (Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia).

- L'EGYPTE dit sa "profonde inquiétude face à l'escalade militaire en cours sur la scène syrienne", qui "menace les accords obtenus" et exhorte la communauté internationale et les grandes puissances à trouver une "solution pacifique à la crise syrienne" et à "assurer l'accès à l'aide humanitaire pour ceux qui sont piégés et affectés par le conflit armé" (ministère des Affaires étrangères).

- LE MAROC "déplore la dégradation de la situation au Moyen Orient, et notamment l'escalade militaire d'hier en Syrie", indique le ministère des Affaires étrangères, tout en soulignant qu'il "ne peut que dénoncer de la manière la plus claire, le recours aux armes chimiques".



Organisations :

- OTAN : "Je soutiens les actions prises par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France contre les installations et capacités d'armes chimiques du régime syrien", a affirmé le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. "Elles vont réduire la capacité du régime à mener d'autres attaques contre le peuple de Syrie avec des armes chimiques".

- ONU : "J'appelle les Etats membres à faire preuve de retenue dans ces dangereuses circonstances et à éviter toute action qui pourrait conduire à une escalade et à aggraver la souffrance du peuple syrien", a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

- AMNESTY International: "Le peuple syrien a déjà enduré six années d'un conflit dévastateur, et des attaques chimiques dont beaucoup sont des crimes de guerre", a déploré Amnesty International, en appelant à prendre "toutes les précautions" pour "minimiser le tort causé aux civils dans les actions militaires" de représailles contre Damas, a exigé l'ONG de défense des droits de l'Homme.


Autres pays :

L'AUSTRALIE soutient une réponse "calibrée, proportionnée et ciblée". Ces frappes adressent "au régime Assad et à ses soutiens, la Russie et l'Iran, le message sans équivoque selon lequel l'utilisation d'armes chimiques ne sera pas tolérée" (gouvernement australien).
- CANADA : Le Premier ministre Justin Trudeau salue des mesures visant à "diminuer la capacité du régime (syrien) de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens".
- EQUATEUR : "nous condamnons énergiquement l'attaque démente de Trump contre le peuple frère de Syrie" (président Evo Morales).


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- RUSSIE : "Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste", a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent "au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique"...

commentaires (11)

À force d'insister de maintenir le Dracula syrien au pouvoir la Russie, et juste pour aucune raison, évite de s'assoir avec ses pairs du minde pour discuter l'avenir pacifuque du monde. On dirait que Poutine est bien assis dans son rôle hollywoodien tout comme Trump... Jardin d'enfants en attendant la 12eme

Wlek Sanferlou

21 h 59, le 14 avril 2018

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Commentaires (11)

  • À force d'insister de maintenir le Dracula syrien au pouvoir la Russie, et juste pour aucune raison, évite de s'assoir avec ses pairs du minde pour discuter l'avenir pacifuque du monde. On dirait que Poutine est bien assis dans son rôle hollywoodien tout comme Trump... Jardin d'enfants en attendant la 12eme

    Wlek Sanferlou

    21 h 59, le 14 avril 2018

  • Tous ces dirigeants orients ou occidents il faudrait les enfermer dans une pièce avec leurs propres armes qu'ils vendent et laissé le monde en paix !!!! R.R

    roland rezzouali

    21 h 38, le 14 avril 2018

  • Les experts devront vérifier si les sites frappés sont des sites d’arme chimique si oui la frappe se justifie puisque par principe il n’y a plus depuis 2013. Si non l’occident et à nouveau super ridicule et nous rappel la frappe sur l’IRAK.

    DAMMOUS Hanna

    19 h 21, le 14 avril 2018

  • Un avertissement clair à Bachar et à son soutien russe sans lequel il n’existerait plus ayant perdu depuis longtemps toute légitimité dans son pays et aux yeux de la majorité de la communauté internationale. Un maigre soutien à la population syrienne qui souffre des conséquences de ses atrocités depuis 7 ans . La solution n’est pas l’escalade militaire , ni que ce conflit s’éternise, mais un consensus international visant la destitution de Bachar et son remplacement par quelqu’un qui rallie vaille que vaille tous les intérêts en jeu ( à l’exclusion des mouvements terroristes bien entendu ) et œuvre à la reconstruction du pays. Qui le fera comprendre à Poutine et à Lavrov ?

    Van der Kindere Corinne

    15 h 04, le 14 avril 2018

  • Ce n'était pas assez ...

    Eleni Caridopoulou

    14 h 24, le 14 avril 2018

  • On sent à travers les reactions qu'il ya beaucoup d'amertume et de haine contre ou pour (tel ou tel camp) il n'y a aucun discernement ... Et maintenant ? Ces frappes ou meme s'il y aura d'autres vont elles changer significativement quelque chose sur la carte du conflit ? Le syrien reste perdant, le libanais reste perdant (40 ans de tensions de conflits et de guerres dans la region) Les kurdes sont perdant et n'ont toujours pas de bout de terre pour y vivre paisiblement ... Et seul gagnant dans toutes ces ignominies ... Cest la Turquie ! Toujours fidèle à sa reputation elle sait se mettre du côté du gagnant du jour. En prime elle a envahie une partie de la Syrie sous prétexte de terrorisme kurde ! Cherchez l'erreur. Que le monde continue dans cette voie absurde.... On fera un etat des lieux dans dix ans ! Ce ne sera pas beau à voir ni en Europe ni dans la region. Allez espérons quand même des jours meilleurs pour tous. Le plus dur est de construire la Paix

    Sarkis Serge Tateossian

    11 h 12, le 14 avril 2018

  • Mais où sont donc les ripostes apocalyptiques promises par nos nos "résistants libanais" Nos 1 et 2, bien calés dans leur fauteuil ou leur bunker, et fanfaronant devant les médias... exactement comme Tonton Trump ??? Vivement une autre occasion pour les occuper, sinon ils feront un dépression nerveuse ! Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 59, le 14 avril 2018

  • Ou est le courageux bashar?cache dans son bunker comme un rat....

    HABIBI FRANCAIS

    09 h 25, le 14 avril 2018

  • DES REACTIONS DE LA BLAGUE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 16, le 14 avril 2018

  • La réaction de la France est risible . Nous dire que les alliés du héros Bashar EL ASSAD ne sont pas ciblés annoncent des représailles sur leurs forces . Ce seront les 1ers à detaler .

    FRIK-A-FRAK

    09 h 07, le 14 avril 2018

  • Tuer ou détruire nuit au monde qui bouge mal .

    Antoine Sabbagha

    08 h 58, le 14 avril 2018

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