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À La Une - Conflit

Les victoires militaires du régime syrien depuis cinq ans

De Qousseir à la Ghouta orientale, en passant par Alep...

Un soldat syrien faisant le signe de la victoire devant des chars russes à l'entrée du camp de Wafidine, à Damas, le 12 avril 2018. REUTERS/Omar Sanadiki

De Qousseir à la Ghouta orientale, en passant par Alep, le régime syrien a multiplié les victoires face aux rebelles et jihadistes, grâce principalement à l'aide de la Russie, mais aussi de l'Iran et du Hezbollah. 

Jeudi, l'armée russe a annoncé que le drapeau du gouvernement syrien flottait sur la ville de Douma, dernière zone insurgée proche de Damas, marquant la reprise par le régime de Bachar el-Assad du contrôle de "la totalité de la Ghouta orientale".

Le régime avait lancé le 18 février 2018 une offensive dévastatrice contre cette enclave rebelle, faisant plus de 1.700 morts. Jusqu'à présent, il n'a pas annoncé officiellement la reprise de Douma. Accablés par le déluge de feu, les différents groupes islamistes ont conclu des accords permettant leur évacuation ainsi que celle de civils qui le souhaitent.


Qousseir

En juin 2013, le régime et son puissant allié, le Hezbollah, prennent aux rebelles la ville de Qousseir (ouest), près de la frontière libanaise. Longtemps place forte rebelle, elle est stratégique pour le régime car reliant Damas au littoral.

La bataille de Qousseir va accentuer la tension confessionnelle, déjà vive dans la région, le régime d'Assad étant dominé par la minorité alaouite, branche du chiisme, alors que les sunnites sont majoritaires en Syrie et dans le monde musulman.


Salma/Rabia

En janvier 2016, les forces du régime appuyées par les frappes russes chassent les rebelles de leurs bastions de Salma et Rabia, dans la province de Lattaquié (ouest), berceau de la famille du président Assad.

La localité de Salma était tombée aux mains des rebelles en juillet 2012 et était devenue le QG des rebelles islamistes et du Front al-Nosra.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des responsables militaires russes ont dirigé la bataille de Rabia, et les frappes russes y "ont joué un rôle essentiel".


Province de Deraa

En janvier 2016, les forces loyalistes, appuyées par l'aviation russe, des combattants du Hezbollah et des officiers iraniens, reprennent Cheikh Miskine (sud), près de la frontière jordanienne, selon l'OSDH. Cette ville est un carrefour stratégique menant au nord à Damas et à l'est à Soueida, aux mains du régime.

Début février, l'armée, soutenue par l'aviation russe, des combattants du Hezbollah et des miliciens syriens et étrangers, reprend Atmane, près de Deraa, chef-lieu de la province du même nom.




Alep

Le 22 décembre 2016, l'armée syrienne reprend la moitié d'Alep, deuxième ville de Syrie, qui lui échappait depuis juillet 2012, après une offensive dévastatrice et un siège impitoyable, qui ont abouti à l'évacuation de dizaines de milliers de résidents et d'insurgés vers des régions rebelles du nord.

C'est largement grâce aux bombardements russes que l'armée a pu reprendre le contrôle total d'Alep.


Palmyre

Le 2 mars 2017, le ministre russe de la Défense et l'armée syrienne annoncent la reprise de Palmyre.

La ville a changé de main plusieurs fois: conquise en mai 2015 par le groupe Etat islamique (EI), elle a été reprise par le régime en mars 2016, avant de retomber aux mains des jihadistes en décembre.


Homs, quartiers de Damas

Le 21 mai 2017, le régime met la main sur la totalité de Homs (centre), avec l'évacuation des rebelles du quartier de Waer, le dernier qu'ils contrôlaient.

Il reprend aussi le contrôle de trois importants quartiers rebelles de Damas: Barzé, Qaboune et Techrine.

Après avoir perdu de vastes régions face au régime, les rebelles ont été contraints de signer des accords d'évacuation pour échapper au siège et aux bombardements.


Boukamal

Le 19 novembre 2017, l'armée syrienne et ses alliés chassent l'EI de Boukamal, située tout près de la frontière irakienne, dans la province pétrolière de Deir ez-Zor.

Avec la couverture aérienne russe, les forces loyalistes ont mené une offensive de plusieurs mois contre l'EI en 2017. Des dizaines de milliers de combattants prorégime contrôlent depuis la moitié ouest de Deir ez-Zor ainsi que quelques secteurs à l'est du fleuve. 



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De Qousseir à la Ghouta orientale, en passant par Alep, le régime syrien a multiplié les victoires face aux rebelles et jihadistes, grâce principalement à l'aide de la Russie, mais aussi de l'Iran et du Hezbollah. Jeudi, l'armée russe a annoncé que le drapeau du gouvernement syrien flottait sur la ville de Douma, dernière zone insurgée proche de Damas, marquant la reprise par le...

commentaires (2)

LES VICTOIRES RUSSES IL FAUT DIRE !

LA LIBRE EXPRESSION

22 h 00, le 12 avril 2018

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Commentaires (2)

  • LES VICTOIRES RUSSES IL FAUT DIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 00, le 12 avril 2018

  • Ok, il faut peut être s'entendre sur une chose et nommer les choses telles qu'elles sont: victoires de l'expédition russe en Syrie. Ou peut être aussi: démonstrations réussies des armes russes sur la scène Syrienne. Toute autre description serait un peu loufoque

    Wlek Sanferlou

    20 h 40, le 12 avril 2018

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