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À La Une - Conflit

Un Palestinien tué par des tirs de soldats israéliens à Gaza, l'Etat hébreu réitère ses menaces

"Tous ceux qui s'approchent de la barrière (marquant la frontière) mettent leur vie en danger", a prévenu Avigdor Lieberman.

Des Palestiniens brandissant un drapeau du haut d'un amas de pneus lors d'une manifestation à proximité de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 3 avril 2018. REUTERS/Suhaib Salem

Un Palestinien a été tué mardi par des tirs de soldats israéliens à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, où 17 autres ont été tués depuis vendredi. Parallèlement, l'Etat hébreu a réitéré ses menaces contre les Palestiniens qui s'approchent de sa frontière, affirmant qu'ils mettent "leur vie en danger".

Ahmed Arafa, âgé de 25 ans, a été tué lors d'affrontements dans le centre de l'enclave, a indiqué le ministère de la Santé dans l'enclave. Le secteur frontalier est sous tension depuis vendredi, journée la plus sanglante depuis la guerre de 2014.

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué que des dizaines de Palestiniens avaient "participé à des émeutes dans quatre principaux secteurs de la frontière". "Les troupes israéliennes ont utilisé des moyens pour disperser les émeutes et ouvert le feu vers des suspects qui endommageaient la barrière de sécurité", qui sépare Israël et la bande de Gaza. "S'approcher de la barrière (...) est dangereux", a ajouté l'armée

Plus tôt, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, avait une nouvelle fois mis en garde les Palestiniens. "Tous ceux qui s'approchent de la barrière (marquant la frontière) mettent leur vie en danger", a prévenu le ministre en mettant en garde les Palestiniens de la bande de Gaza contre "la poursuite des provocations". M. Lieberman a également réaffirmé que "la majorité des tués sont des terroristes que nous connaissions très bien, des activistes de la branche militaire du Hamas, du Jihad islamique. Ce n'étaient pas des citoyens innocents venus participer à une manifestation pacifique".


(Lire aussi : À Gaza, les prochaines semaines s’annoncent violentes )


Vendredi, des dizaines de milliers de Palestiniens ont afflué vers la barrière séparant Israël de Gaza, au premier jour de "la marche du retour". Cette protestation, qui doit durer six semaines, vise à réclamer "le droit au retour" de quelque 700.000 Palestiniens chassés de leurs terres ou ayant fui lors de la guerre qui a suivi la création d'Israël en 1948.
Cette journée a été émaillée de violences ayant coûté la vie à 17 Palestiniens, et ayant fait plus de 1.400 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza.

Cette protestation intervient dans une période à risques, les Etats-Unis prévoyant d'inaugurer leur ambassade à Jérusalem, autour du 14 mai. La reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël a ulcéré les Palestiniens, qui y voient la négation de leur revendication sur la partie orientale de la Ville sainte, annexée et occupée par Israël.

La désespérance dans la bande de Gaza, éprouvée par les guerres, la réclusion, la pauvreté et les pénuries, ajoute à la volatilité ambiante.



Un Palestinien a été tué mardi par des tirs de soldats israéliens à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, où 17 autres ont été tués depuis vendredi. Parallèlement, l'Etat hébreu a réitéré ses menaces contre les Palestiniens qui s'approchent de sa frontière, affirmant qu'ils mettent "leur vie en danger". Ahmed Arafa, âgé de 25 ans, a été tué...
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