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Économie - Liban - Consommation

Fortes baisses des ventes dans le tourisme et l’hébergement, selon l’indice LFA/CCIAB

Les ventes de services dans le toursime ont baissé de près de 15 % en 2017 selon l’indice LFA/CCIAB. Photo Jekaterina Saveljeva/Reuters

L’indice publié par la Lebanese Franchise Association (LFA) et la Chambre de commerce de Beyrouth (CCIAB), qui mesurent chaque semestre l’évolution des ventes de détail et de certains services, a augmenté de 1,37 % en 2017 par rapport à la même période un an plus tôt, selon un communiqué. À 91 points, l’indice reste encore inférieur – de 9 points – à son niveau de base en 2012.

Lancé en 2015, cet indice est calculé à partir des moyennes pondérées des dépenses effectuées par carte bancaire, dans six catégories de biens de consommation (habillement ; aliments et les boissons ; produits de beauté ; mobilier de maison ; produits de luxe et articles de sport et de loisir) et trois catégories de services (hébergement, tourisme et santé).

La hausse globale de l’indice LFA/CCIAB masque la tendance fortement baissière constatée dans les ventes de services, notamment d’hébergement et de tourisme, qui ont respectivement reculé de 15,9 % et de 14 % en 2017 ; tandis que les services de santé ont terminé l’année dans le vert (+2,7 %).


(Pour mémoire : Liban : Le nombre de visiteurs en hausse de 10 % en 2017)



Baisse dans le luxe
Les baisses constatées dans l’hébergement et le tourisme en 2017 ne surprennent pas les professionnels du secteur, alors même que le nombre de visiteurs a augmenté de 10 %, à près de 1,9 million sur la même période, selon les chiffres officiels. « Ces baisses s’expliquent principalement par la baisse du pouvoir d’achat des Libanais.

C’est aussi bien valable pour les résidents, qui sont frappés par une crise économique qui se poursuit que pour les expatriés, qui vivent aussi dans une forme d’incertitude depuis quelque temps », analyse pour L’Orient-Le Jour le secrétaire général de l’Union des syndicats touristiques, Jean Beyrouthy. Au niveau local, la plupart des estimations tablent sur une croissance « molle » du PIB à plus ou moins 2 % en 2017.


(Pour mémoire : Liban : les dépenses des touristes syriens en hausse)


À l’étranger, les expatriés libanais dans le Golfe ont également connu une année difficile, marquée notamment par la crise diplomatique entre le Qatar et l’Arabie saoudite, ou encore la crise diplomatique entre le Liban et le royaume saoudien cristallisée par la démission avortée du Premier ministre Saad Hariri, en novembre dernier.

Enfin, les ventes de détail ont été plus contrastées, avec trois catégories en baisse et trois en hausse en 2017. La plus forte baisse a été constatée dans les ventes de produits de luxe (-15,9 %), suivies par l’habillement (-3 %) puis les articles de sport et de loisir (-0,5 %). Les ventes de cosmétiques ont en revanche bondi de 17,9 % en 2017, loin devant celles d’aliments et de boissons (+8,7 %), et de mobilier de maison (+3,5 %).


Pour mémoire 

Guidanian souhaite développer le tourisme d’affaires

L’indice publié par la Lebanese Franchise Association (LFA) et la Chambre de commerce de Beyrouth (CCIAB), qui mesurent chaque semestre l’évolution des ventes de détail et de certains services, a augmenté de 1,37 % en 2017 par rapport à la même période un an plus tôt, selon un communiqué. À 91 points, l’indice reste encore inférieur – de 9 points – à son niveau de base...

commentaires (3)

Je ne suis pas convaincu que le tourisme est forcement une bonne affaire pour le Liban. Par exemple en ce qui concerne l'électricité, la consommation de l'eau, et les déchets, la pollution donc, je suppose que le tourisme pèse lourdement sur le pays. Comme on écrit dans cet article : le nombre de visiteurs a augmenté de 10 %, et on dépense moins par la baisse du pouvoir d’achat. Mais il y a donc plus de visiteurs et plus de pollution et moins de revenues au même temps !

Stes David

18 h 48, le 27 mars 2018

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Commentaires (3)

  • Je ne suis pas convaincu que le tourisme est forcement une bonne affaire pour le Liban. Par exemple en ce qui concerne l'électricité, la consommation de l'eau, et les déchets, la pollution donc, je suppose que le tourisme pèse lourdement sur le pays. Comme on écrit dans cet article : le nombre de visiteurs a augmenté de 10 %, et on dépense moins par la baisse du pouvoir d’achat. Mais il y a donc plus de visiteurs et plus de pollution et moins de revenues au même temps !

    Stes David

    18 h 48, le 27 mars 2018

  • C,EST MAUVAIS ! C,EST QU,ON PRESSENT QUELQUE CHOSE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 05, le 27 mars 2018

  • Que les magasins baissent leurs prix... Les gens préfèrent se payer un billet d'avion et faire leurs courses à l'étranger, tellement tout est cher ici...

    NAUFAL SORAYA

    08 h 08, le 27 mars 2018

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