"Je suis fier d'avoir interrompu ce projet qui était une tentative de vol, de gaspillage et de corruption", a rétorqué le ministre des Finances. "Les Libanais doivent savoir qui est responsable" du blocage du dossier de l'électricité", a-t-il ajouté, faisant allusion à M. Bassil. Le ministre a expliqué qu'il s'était opposé à ce projet en raison de l'ajout de la TVA à son coût, alors que la cour des comptes avait affirmé que cette taxe était incluse dans le contrat de base et ne devait pas être payée en supplément du coût total.
Lors de l'émission Daqq el Jarass, M. Bassil, qui se prêtait au jeu de l'interview par des enfants, avait affirmé avoir "répondu à toutes ses obligations pour assurer l'approvisionnement en courant électrique 24h/24 en 2015 mais une faction avait bloqué ce projet, et particulièrement le ministre Hassan Khalil, qui avait empêché le financement de la centrale de Deir Ammar". Avant d'être ministre des AE, M. Bassil était en charge du ministère de l'Energie.
Répondant au tweet de César Abi Khalil, le ministre des Finances a souligné qu'il ne "répondrait pas au délégué" de M. Bassil (allusion au ministre Abi Khalil), étant donné qu'il "dit et fait ce qu'on lui demande". Il a souligné que "la loi sera l'arbitre" dans cette affaire.
En mars dernier, un autre plan, élaboré par M. Abi Khalil et présenté comme s'inscrivant dans la continuité de celui de M. Bassil, avait été adopté "en principe" par le gouvernement. Cependant, son application bute sur l'obstacle relatif à la location des deux navires-centrales supplémentaires. Le projet a fait l'objet d'un appel d'offres lancé en avril – amendé en cours de route. Mais cette procédure est aujourd'hui dans l'impasse, le dossier ayant été saisi par le procureur financier.
commentaires (12)
en quoi le dossier de l'électricité concerne le Ministre des Affaires étrangères ? Surtout un Bassil !!!! dèjà qu'il n'arrive pas à gérer son Ministère !!!!!
FAKHOURI
09 h 07, le 06 mars 2018