Un juge libanais a requis jeudi la peine de mort contre un homme accusé d'avoir violé puis tué l'année dernière une Britannique travaillant pour l'ambassade de son pays au Liban. Rebecca Dykes, 30 ans, avait été retrouvée morte le 16 décembre au bord d'une autoroute au nord de Beyrouth, une corde autour du cou et présentant des signes d'étranglement. Elle travaillait pour le Département de développement international de Grande-Bretagne (DFID), un organe gouvernemental.
Tarek Hawchiyé, un Libanais de 30 ans, a été arrêté deux jours plus tard en lien avec le meurtre. Ce chauffeur de la société Uber avait alors avoué avoir tué la Britannique après avoir tenté de la violer. Jeudi, le juge Hanna Breidi chargé d'enquêter sur ce crime a accusé Hawchiyé d'avoir "violé la diplomate britannique Rebecca Dykes et de l'avoir tuée" dans un quartier de Beyrouth, jugeant que son acte était "délibéré et prémédité". Il a requis la peine de mort contre lui. L'affaire doit être jugée devant la cour criminelle. La peine capitale est prévue par la loi libanaise mais un moratoire sur les exécutions est en vigueur dans ce pays depuis 2004.
Au Liban, les femmes ont souvent recours aux applications de type Uber, jugées plus sûres que les taxis.
De tels crimes sont rares dans la capitale libanaise, considérée comme relativement sûre pour les touristes et l'importante communauté expatriée qui y réside.
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commentaires (3)
LA JUSTICE DOIT S,APPLIQUER SANS PITIE !
LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET
18 h 33, le 09 février 2018