La police libanaise a annoncé dimanche avoir retrouvé le corps d'une diplomate britannique, Rebecca Dykes (30 ans), aux abords de l'autoroute du Metn, près de Nahr el-Mawt. Rebecca Dykes travaillait pour l'ambassade de la Grande-Bretagne à Beyrouth depuis le début de l'année 2017, selon le site de BBC qui précise que, selon des sources haut placées dans les forces de police, la diplomate aurait été étranglée.
Le corps sans vie de la jeune femme a été retrouvé samedi en début de journée, et identifié en soirée. "La première impression est qu'il ne s'agit pas d'un crime aux motivations politiques", a déclaré à l'AFP une source proche de l'enquête sous couvert de l'anonymat. Une source de sécurité a pour sa part affirmé à l'AFP que la victime, "jetée sur le bas côté de l'autoroute", avait été retrouvée avec une ficelle autour du cou et présentait des signes d'étranglement. Les autorités enquêtent notamment sur des informations faisant état d'un éventuel viol.
Une source sécuritaire dont l'identité n'a pas été révélée a affirmé au quotidien libanais The Daily Star que Mme Dykes avait passé la soirée dans un bar du quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, avec une amie. Interrogés par un juge, des témoins affirment l'avoir vue quitter les lieux avec son amie, selon la même source.
"Toute l'ambassade est profondément choquée et attristée par cette nouvelle", a réagi l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Beyrouth, Hugo Shorter, en présentant ses condoléances à la famille de "Becky". "Nous travaillons étroitement avec les autorités libanaises qui mènent l'enquête policière", a-t-il ajouté dans le communiqué auquel est attachée une photo d'une jeune femme souriante.
Dans une réaction publiée par le quotidien The Independent, la famille de Mme Dykes s'est dite "dévastée". "Nous essayons de comprendre ce qui s'est passé et nous appelons les médias à respecter notre vie privée dans ces moments difficiles", ont ajouté les proches de la victime.
Une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a, de son côté, affirmé que Londres était "en contact direct avec les autorités libanaises" pour élucider les circonstances entourant le meurtre".
The whole embassy is deeply shocked, saddened by this news. My thoughts are with Becky’s family, friends and colleagues for their tragic loss. We're providing consular support to her family & working very closely with Lebanese authorities who are conducting police investigation.
— Hugo Shorter (@HugoShorter) December 17, 2017
Un compte LinkedIn en son nom précise que la jeune femme travaillait depuis janvier 2017 au sein de l'ambassade, comme chargée des programmes et des affaires politiques au Liban pour le Département de développement international de Grande-Bretagne (DFID) et qu'elle avait auparavant occupé un poste au sein du Bureau des affaires extérieures du Commonwealth (FCO). Mme Dykes aurait fait ses études en gouvernance mondiale et sécurité internationale à la University of London, à Birbeck. Elle avait également été chargée des affaires politiques en Libye et était analyste sur l'Irak pour le FCO.
commentaires (2)
CRIME ABJECT ! LE CRIMINEL AU POTEAU !
JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA
11 h 27, le 18 décembre 2017