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Économie - Classement

Compétitivité des talents : le Liban mieux classé, malgré un score en baisse

Le classement de l’Insead mesure la compétitivité des talents dans 119 pays et 90 villes du monde (GTCI). Roslan Rahman/AFP

L’indice de l’Institut européen d’administration des affaires (Insead), qui mesure la compétitivité des talents dans le monde (GTCI), a classé le Liban à la 60e place sur 119 pays et à la septième position parmi 13 pays arabes sélectionnés. Si l’on se base sur les mêmes pays en 2017 et 2018, note le Lebanon This Week de la Byblos Bank, le Liban a progressé de deux places en un an. Le score du Liban est cependant en baisse, à 41,91 points, contre 43,02 l’année dernière, et inférieur à la moyenne mondiale de 45,48 points.

Devant l’Égypte
Le classement régional est dominé par les Émirats arabes unis (17e mondial avec 68,88 points) et le Qatar (23e ; 61,90), tandis que le Liban devance le Koweït (65e ; 40,85) ou encore l’Égypte (104e ; 28,42). Le Yémen est classé dernier du classement mondial avec un score de 16,10 points. Au niveau mondial, la Suisse garde sa première place avec un score de 79,90 points, devant Singapour (78,42) et les États-Unis (75,34). La France arrive en 21e position (61,21 points).
Au niveau des villes, c’est Zurich qui remporte la première place avec un score de 71 points, devant deux villes d’Europe du Nord : Stockholm (68,2 points) et Oslo (68,1). La première ville arabe, Abou Dhabi, arrive à la 54e position dans ce classement (42,9 points), quelques marches au-dessus de Doha, au 57e rang (40,9), ou encore Dubaï (65e avec 39,3 points) dans un classement de 90 villes qui n’inclut pas Beyrouth.

L’indice GTCI mesure la capacité d’un pays donné à développer, attirer et retenir les talents. Il évalue les étapes et décisions prises par les gouvernements pour encourager les compétences individuelles, comme la capacité des États à apporter des aptitudes nécessaires à une économie innovante, productive et compétitive. Il est calculé à travers la moyenne pondérée de six sous-indices regroupés en deux catégories qui reflète ces différents aspects. La première catégorie rassemble les quatre sous-indices relatifs aux politiques mises en œuvre ainsi qu’aux ressources employées pour accueillir de nouveaux talents (4 sous-indices). La deuxième mesure la « qualité » des talents que les moyens déployés par un État donné ont permis d’attirer. Enfin les pays inclus dans l’étude de l’Insead représentent en outre 89 % de la population mondiale et 98 % du PIB global.

Ainsi, le Liban s’est respectivement classé à la 87e place avec 43,79 points au classement mondial du sous-indice mesurant la qualité de son environnement légal et structurel, 79e (38,91 points) pour celui mesurant son aptitude à retenir les talents. Le pays du Cèdre est en revanche beaucoup mieux classé en ce qui concerne le niveau des talents qu’il héberge au niveau technique (34e mondial avec 39,79 points pour l’un des sous-indices mesurant le niveau d’éducation général).


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