Le patriarche maronite Béchara Raï a affiché vendredi, depuis le palais de Baabda, son soutien au président Michel Aoun qu'une polémique portant sur le décret d'avancement des officiers de l'armée libanaise de la promotion 1994 oppose depuis plusieurs jours au chef du Parlement Nabih Berry.
"Le décret d'avancement des officiers n'a aucune conséquence financière contrairement au décret de promotion d'officiers", a déclaré devant la presse Mgr Raï, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat. "Par conséquent, le ministre concerné par la signature du décret d'avancement est le ministre de la Défense".
"Le président Aoun veut le bien du pays et sa stabilité, a ajouté le patriarche. Lorsque les choses se compliquent au niveau politique tout se complique or nous n'avons pas besoin d'un tel désaccord sur ce décret". "Une solution peut être trouvée en une seule séance (de Conseil des ministres), le pays ne supporte pas les conflits", a encore dit Mgr Raï.
La polémique s'articule principalement autour de l'obligation constitutionnelle ou non du contreseing du ministre des Finances, en l'occurrence Ali Hassan Khalil, le plus proche conseiller de M. Berry. M. Aoun considère que le décret d'avancement des officiers, adopté en Conseil des ministres puis signé par lui-même, par le Premier ministre, Saad Hariri, et par le ministre de la Défense, Yaacoub Sarraf, ne requiert pas la signature du ministre des Finances, alors que M. Berry soutient l'inverse.
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Un peu plus tôt vendredi, M. Berry, avait réaffirmé son attachement à l'accord de Taëf, qui régit le partage communautaire du pouvoir au Liban, mis en cause selon lui dans l'affaire sur le décret. "Nous sommes attachés au partage du pouvoir et à l'accord de Taëf. Pas question de compromis à ce sujet", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a affirmé vendredi que la querelle opposant M. Aoun et M. Berry était d'ordre politique et non technique, et démenti avoir cessé sa médiation sur ce dossier entre les deux hommes.
Sur ce sujet, le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk, proche du Premier ministre Saad Hariri, a déclaré que la coopération entre MM. Aoun, Berry et Hariri était "fructueuse". "Abou Moustapha (M. Berry est un peu contrarié mais il a un grand cœur", a déclaré M. Machnouk.
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commentaires (6)
GOUPIL SORT PERDANT CAR IL N,A PU... CONTRAIREMENT A LA FABLE... SOUSTRAIRE LE FROMAGE DU BEC ARDU QUI LE GARDE !
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 18, le 13 janvier 2018