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Les victoires du régime syrien et ses alliés depuis Alep

Assad a repris le contrôle de la majorité du territoire, avec l'appui crucial de ses alliés russe et iranien. Retour sur ces avancées sur le terrain.

Le Syrien Khayro Moselmani avance dans les décombres du quartier d'al-Kalassé, à Alep, le 16 décembre 2017, après sa reconquête par l'armée du régime de Bachar el-Assad. AFP / George OURFALIAN

Depuis la reconquête il y a un an de la deuxième ville de Syrie, le régime de Bachar el-Assad a repris le contrôle de la majorité du territoire, avec l'appui crucial de ses alliés russe et iranien.

Après avoir perdu Alep le 22 décembre 2016, la rébellion anti-Assad a subi revers après revers et ne contrôle plus que 12% du territoire syrien. Elle est cantonnée désormais dans la province d'Idleb (nord-ouest), dans une région proche de Damas et dans des poches dans le centre et le sud.

L'armée et ses alliés ont également remporté plusieurs batailles contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui n'est désormais présent que dans 5% de la Syrie.

 

Wadi Barada

Le 29 janvier 2017, après un siège d'un mois, l'armée reprend la région de Wadi Barada, près de Damas, qui lui échappait depuis 2012, une région cruciale pour l'approvisionnement en eau de la capitale.
Depuis le 20 décembre 2016, le régime, aidé par le Hezbollah, tentait de s'emparer de ce secteur, à une quinzaine de km au nord-ouest de la capitale, soumis à un déluge de feu.

 

(Lire aussi : Le Hezbollah en Syrie : les combattants, l'impact sur le terrain, les déclarations

 

 

Palmyre

Le 2 mars, la ville antique de Palmyre (centre), conquise en mai 2015 par l'EI, est reprise par le régime aidé de l'allié russe, après avoir changé de main plusieurs fois.

 

Quartiers de Damas

En mai 2017, le régime prend les quartiers rebelles de Barzé, Qaboun et Techrine à Damas. Plusieurs milliers de civils et de combattants se dirigent vers la province d'Idleb (nord-ouest) aux mains d'une coalition de groupes dominés par l'ex-branche d'el-Qaëda.

Ces derniers mois, le régime a repris plusieurs localités rebelles des environs de la capitale syrienne, en vertu d'accords dits de "réconciliation", qui se traduisent par l'évacuation des combattants en échange de la fin des bombardements et sièges. Les militants anti-régime dénoncent un "déplacement forcé".

A Damas, les rebelles tiennent toujours une partie du quartier de Jobar, limitrophe de la Ghouta orientale, région rebelle assiégée par le régime à l'est de Damas. En outre, l'EI maintient une présence dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk et dispose de positions dans les quartiers Hajar al-Aswad et Tadamoun dans le sud de la capitale.

 

(Lire aussi : Un bébé syrien devenu borgne après un raid, symbole sur le net)

 

 

Homs 

Le 21 mai, le régime met la main sur la totalité de Homs (centre), avec l'évacuation des rebelles du quartier de Waer, le dernier qu'ils contrôlaient dans cette troisième ville du pays. Le 5 août, les pro-régime reprennent al-Soukhna, dans la province de Homs, au prix d'intenses combats.

 

Province d'Alep 

Le 4 juin, l'armée reprend à l'EI la localité de Maskana, dans le cadre d'une vaste opération lancée à la mi-janvier, avec le soutien des Russes, pour vaincre l'EI dans la province d'Alep. Le 30 juin, le groupe jihadiste se retire totalement de cette province.

 

(Lire aussi : La guerre contre l'EI en Syrie sera « gagnée d'ici à mi, fin février », promet Macron

 


Province de Deir ez-Zor
 

Le 23 juin, l'armée, avec des combattants iraniens, libanais et irakiens, pénètre pour la première fois depuis 2014 dans la province de Deir ez-Zor (est) - contrôlée par l'EI à l'exception d'une partie de sa capitale et de l'aéroport - grâce à un important appui aérien russe.

Le 14 octobre, les forces du régime reprennent Mayadine. Le 2 novembre, elles chassent l'EI de la ville de Deir ez-Zor et chef-lieu de la province du même nom. Le 19, l'EI est chassé de Boukamal, dernier centre urbain aux mains du groupe.

 

 

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Depuis la reconquête il y a un an de la deuxième ville de Syrie, le régime de Bachar el-Assad a repris le contrôle de la majorité du territoire, avec l'appui crucial de ses alliés russe et iranien.
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