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Moyen Orient et Monde - Conflit

Pourquoi Macron se trompe sur la Syrie

Escalade verbale entre Paris et Damas après les attaques du président syrien contre son homologue français.

Le président syrien Bachar el-Assad discutant avec des journalistes. AFP/SANA/HO

La guerre des mots s'est intensifiée ces derniers jours entre Paris et Damas. Tout a commencé dimanche quand le président français Emmanuel Macron a déclaré, encore une fois, que le président syrien « Bachar (el-Assad) est l'ennemi du peuple syrien. Mon ennemi, c'est Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) ». « Il faudra parler à Bachar el-Assad et ses représentants. Après, il devra répondre de ses crimes devant son peuple, devant la justice internationale », a ajouté M. Macron.

« La France a été le fer de lance du terrorisme et ses mains sont couvertes de sang syrien depuis les premiers jours et ils n'ont pas changé fondamentalement de position », a répliqué lundi soir M. Assad. Selon lui, « ceux qui soutiennent le terrorisme n'ont pas le droit de parler de paix », sachant que le régime syrien qualifie tous les rebelles et opposants de terroristes.

La réponse française ne s'est pas fait attendre. En visite à Washington, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'est littéralement déchaîné contre le président syrien : « D'abord, M. Bachar el-Assad ne me semble pas vraiment en situation de pouvoir affirmer une prise de position politique tant qu'il est dépendant de la Russie et de l'Iran. Ensuite, quand on a été le premier à libérer (de prison) les jihadistes de Daech, on ne donne pas de leçon. Et enfin, quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion. »

 

« Il s'appelle Bachar... »
M. Macron est revenu à la charge hier : « Nous avons sur le plan militaire une priorité, la guerre contre Daech, c'est pour cela que ces propos sont inacceptables », a-t-il déclaré. « Si quelqu'un a combattu et peut gagner d'ici à la fin février contre Daech, c'est la coalition », a-t-il précisé, ajoutant : « Tous les autres ont eu des ambiguïtés, tous les autres ont eu de priorités, c'était de frapper leurs opposants, pas de frapper les terroristes. Nous, nous avons été cohérents dès le début parce que nous avons un ennemi, cet ennemi, c'est Daech. »

Alors que le 8e cycle de pourparlers organisé sous l'égide de l'ONU entre le régime syrien et l'opposition s'est achevé jeudi dernier à Genève sans avancée, le président Macron a proposé de « travailler avec nos partenaires, de manière très inclusive, à un processus où les représentants de Bachar el-Assad seront là, puisqu'il est aujourd'hui à la tête du pays (...) ». « Je ne crois ni à la résolution d'un conflit par des puissances extérieures qui voudraient imposer une paix qui viendrait d'eux, je ne crois pas davantage à la complaisance avec quelqu'un qui pense que son pays se résume à lui-même », a martelé M. Macron, en référence à Bachar el-Assad. « Le peuple syrien a un ennemi, il s'appelle Bachar. C'est une réalité », a-t-il poursuivi, évoquant les millions de Syriens qui ont fui leur pays à cause de la violente répression du régime depuis le début de la révolte en 2011 et qui a fait près d'un demi-million de morts.
Les propos de M. Macron sur le président syrien ne sont pas nouveaux. Le président français a maintes fois affirmé que le départ de Bachar el-Assad n'est plus un préalable aux négociations, tout en prônant une solution politique fondée sur des négociations inclusives.

 

Dangereux
Pour le politologue et spécialiste de la Syrie Ziad Majed, interrogé par L'Orient-Le Jour, « Paris essaie de s'impliquer davantage au Moyen-Orient grâce à l'absence de Washington et à la politique imprévisible du président Donald Trump. Outre la position d'équilibriste entre Riyad et Téhéran et la récente crise politique libanaise au cours de laquelle la France a joué un rôle important, Macron voudrait peut-être tenter une initiative en Syrie en négociant avec tous les acteurs : l'Iran, la Turquie, l'Arabie saoudite et la Russie ».
Reste à savoir si l'ouverture vers le régime syrien initiée par le président français est susceptible de porter ses fruits. « Si la France souhaite négocier avec les Russes et les Iraniens du sort d'Assad, ce n'est pas en leur offrant cette volonté de dialoguer avec le régime qu'elle pourrait arriver à une solution. Il faut montrer au contraire une fermeté contre Assad tout en négociant avec Moscou et Téhéran de leurs intérêts, mais aussi du départ du dictateur syrien. Un repositionnement français pourrait être plus utile que de vouloir dialoguer avec tout le monde. Et c'est là que le président Macron se trompe sur la Syrie. »
Par ailleurs, le message selon lequel le problème de Bachar el-Assad est uniquement avec son peuple est dangereux et non productif à plus d'un niveau. Pour Ziad Majed, « quand Bachar el-Assad est accusé de crime contre l'humanité, ce crime n'est pas donc contre les Syriens. Il va bien au-delà au sens symbolique, politique et juridique. Assad est donc l'ennemi de l'humanité, y compris de la France, et pas uniquement du peuple syrien ».
Il faut se rappeler d'ailleurs que la racine de la crise syrienne est le régime lui-même. L'EI n'en est qu'un symptôme. Combattre ce dernier tout en ignorant le premier n'est pas du pragmatisme, c'est un vœu pieux.

 

L'arrogance d'Assad
Les propos du président syrien ne sont pas, eux aussi, nouveaux. Depuis que le régime de Damas a repris le dessus sur le terrain grâce à l'intervention russe en septembre 2015, appuyée par les milices chiites pro-iraniennes, Bachar el-Assad ne laisse pas une occasion passer sans critiquer violemment les pays qui ont soutenu les rebelles, notamment la France et certains pays du Golfe.
« Il y a absolument une arrogance dans les propos de Bachar el-Assad que les négociateurs de l'opposition ont toujours rencontrée, mais aussi un mépris total envers ses interlocuteurs », ajoute Ziad Majed, estimant que le président syrien se sent pour le moment protégé par les Russes et les Iraniens, « sinon, il n'aurait pas osé aller si loin ».

Le politologue précise néanmoins que les positions de certains dirigeants occidentaux encouragent indirectement Assad quand ils ne demandent pas clairement son départ ou qui envoient des messages comme quoi on peut dialoguer avec lui, il est donc clair qu'il va devenir de plus en plus arrogant. « C'est la mentalité des dictateurs : plus on leur donne, plus ils estiment jouir de l'impunité. »

Par ailleurs, Bachar el-Assad semble ne pas oublier le soutien français du temps de l'ancien président François Hollande à l'opposition syrienne. À cette époque, Paris était parmi les gouvernements les plus fermes contre la répression initiée par le président syrien. M. Hollande était prêt à frapper le régime syrien après les attaques chimiques contre la Ghouta en 2013. « Malgré les ambiguïtés d'Emmanuel Macron, Bachar el-Assad veut faire pression sur Paris, afin de montrer qu'il n'a pas besoin de reconnaissance, qu'il est de toute façon gagnant et qu'il est dans tous les cas un acteur incontournable », affirme Ziad Majed, qui considère en outre que « les propos du président syrien sont destinés à son public local et régional, qui est intrinsèquement anti-impérialiste et anticolonialiste ».

 

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La guerre des mots s'est intensifiée ces derniers jours entre Paris et Damas. Tout a commencé dimanche quand le président français Emmanuel Macron a déclaré, encore une fois, que le président syrien « Bachar (el-Assad) est l'ennemi du peuple syrien. Mon ennemi, c'est Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) ». « Il faudra parler à Bachar el-Assad et ses représentants....
commentaires (19)

LE BOUCHER VA TOT OU TARD PARTIR ET SON REGIME AVEC LUI ! LES REFORMES DEMOCRATIQUES CELLES RECLAMEES PAR LES TOUT PREMIERS MANIFESTANTS PACIFIQUES DU PEUPLE SYRIEN MASSACRES PAR LE BOUCHER SONT INEVITABLES... DONC SEUL LE PEUPLE SYRIEN AVEC SES GRANDS SACRIFICES SORT VICTORIEUX DE CETTE SALE GUERRE QUI LUI FUT IMPOSEE !!!

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 05, le 21 décembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (19)

  • LE BOUCHER VA TOT OU TARD PARTIR ET SON REGIME AVEC LUI ! LES REFORMES DEMOCRATIQUES CELLES RECLAMEES PAR LES TOUT PREMIERS MANIFESTANTS PACIFIQUES DU PEUPLE SYRIEN MASSACRES PAR LE BOUCHER SONT INEVITABLES... DONC SEUL LE PEUPLE SYRIEN AVEC SES GRANDS SACRIFICES SORT VICTORIEUX DE CETTE SALE GUERRE QUI LUI FUT IMPOSEE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 05, le 21 décembre 2017

  • QUE DE DIVAGATIONS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 35, le 21 décembre 2017

  • l'ouest dont la france la russie ET la chine ne se trompent sur rien de la sorte ! C juste qu'il leur jongler afin d'arriver a afficher la chose ET son contraire le temps d'obtenir le beurre ET l'argent du beurre. DONC, UN BUT TRES DIFFICLE A ATTEINDRE, ET DONC BEAUCOUP DE "HICK UPS"" HOQUETS EN ATTENDANT.

    Gaby SIOUFI

    10 h 30, le 21 décembre 2017

  • Les ennemis du Peuple Syrien sont ceux qui ont permis de déclencher et d'alimenter cette guerre contre la Syrie et donc son Peuple. Aujourd'hui le monde entier sait qui ils sont. La France en fait malheureusement partie (ce n'est certainement pas la France de De Gaulle qui y aurait participé). Le député Alain Marsaud a raison concernant les Français qui sont partis se battre en Syrie. Le plus hallucinant est que aujourd'hui les mêmes qui les ont laissé partir sans se cacher disent qu'ils préfèreraient les voir mourir là-bas. LAMENTABLE !

    Rocchesani Marcel

    22 h 52, le 20 décembre 2017

  • Député des Français de l'étranger, Alain Marsaud regrette qu'il soit difficile de poursuivre devant la justice les Français de retour de Syrie. Marsaud se demande si des jeunes Français ont été encouragés dès 2011 par le gouvernement à partir combattre Bachar el-Assad en Syrie ? «Non seulement on n'a pas tout fait pour décourager ces initiatives mais dans un premier temps ça se faisait à la satisfaction de beaucoup de gens, notamment du Quai d'Orsay», a lancé l'ancien Mr Marsaud. Il y aurait eu des milliers de jihadistes français en Syrie. «On peut considérer qu'ils sont les collaborateurs occasionnels de la diplomatie française puisqu'ils poursuivent le même but», la chute de Bachar el-Assad. «On a même dû encourager ces jeunes à partir. J'espère qu'on ne découvrira pas à terme que ces jeunes gens ont été plus qu'encouragés» via «des opérations de manipulation.» Pour le parlementaire, le gouvernement «a sans doute donné les moyens» à ces Français de partir. Une opinion partagée par «beaucoup de personnes», selon le député.

    Fredy Hakim

    19 h 10, le 20 décembre 2017

  • Macron ne connait rien du proche et du moyen oreint, pas plus que ses prédécesseus

    FAKHOURI

    18 h 35, le 20 décembre 2017

  • La Syrie comme beaucoup des pays postcoloniaux ont été confectionnés sciemment avec de la multi ethnicité, sachant qu’une maturité pour établir un état nation est quasi impossible sans dictature dans ces nouveaux pays. Le projet politique au départ des colonisateurs était de garder la main en distillant les crises. Les états nations ont pu exister dans les pays développés après plusieurs siècles de mise au point et à chaque crise l’ethnicité reviens au galop comme dernièrement la catalogne. Bref la responsabilité des grandes puissances est à 90% engagé dans ces crises des pays postcoloniaux.

    DAMMOUS Hanna

    17 h 52, le 20 décembre 2017

  • Rien de mieux à rajouter à cet article. Bien écrit bien fouillé et avec les faits. Bravo Mr Ajoury et mille merci pour votre talent. Il était temps déjà que Mr Le Drian a enfin fait éclater la vérité sur les origines de ce pire des maux qui s'appelle Daech de conception et fabrication assadienne. Ce boucher a jouit de l'incompétence d'Obama et de l'ignorance de Trump. Mais la justice viendra. Si Dieu tout puissant dit annoncez au tueur qu'il va être tué même si pas dans l'immédiat. Moi je crois à ces paroles.

    Alexandre Hage

    16 h 58, le 20 décembre 2017

  • Il est certain que la France, pays de Lumières, Libertés, Democretie Républicaine,...a essayé d'aider les insurgés syriens, àu moins verbalement,..et demande à cor et à cris le départ de Bachar... Mauvais choix politique? Ce choix a été fait a un moment où les Poids Lourds (Russie, IRan, Hezbollah ) ne soutenaient pas encore Bachar de tout leur poids politique et militaire... Juste retour des "efforts" ces poids lourds mènent "la danse" et domineront dans tout projet de réforme et reconstruction Si j'étais diplomate français, je ferais actuellement "profil bas" en attendant des jours meilleurs pour faire valoir ce que la France a fait et peut encore faire pour la Syrie

    Chammas frederico

    15 h 39, le 20 décembre 2017

  • Les saoudiens cherchent par tous les moyens à remplacer Assad au Liban! Ayant constaté que Mr Hariri refusait de participer à leur plan ils ont mobilisé leurs seconds couteaux, mais les losers restent des losers!

    Fredy Hakim

    14 h 25, le 20 décembre 2017

  • Il n’a rien gagner du tout ... et l’aveneir Nous le montrera !! Il y aura des réforme en syrie tel que demander au début des manifs pacifique ... il y aura plus jamais la syrie qu’on connais .... surtout et celui qui fait le plus plaisir ... c’st Que ASSAD N’AURA JAMAIS PLUS LA PUISSANCE DE FAIRE LE BEAU ET LE MAUVAIS TEMPS AU LIBAN ET NI PAR L’INTERMEDIAIRE D’UN PARTI POLITIQUE QLQ CONQUE

    Bery tus

    13 h 43, le 20 décembre 2017

  • Lu dans un journal français : "Tous ceux qui travaillent pour le compte d'un pays étranger, notamment sous commandement américain, sont des traîtres." Bachar al-Assad, à propos des Kurdes. 1 - Ceux qui ont travaillé pour le compte de la Russie, sont quoi ? 2 - Celui qui a balancé des barils de sarins sur son peuple, est quoi ? 3 - Celui qui a abandonné 1200Km2 du Golan aux Israéliens est quoi ? 4 - Celui qui a poussé 2 millions de ses compatriotes à fuir vers le Liban, pays 18 fois plus petit que la Syrie, est quoi ?

    Annie

    13 h 25, le 20 décembre 2017

  • Si macron et la France des "sarko-hollandouille" avec fabius le delegue politique de son pays de cœur israel, semblent aujourd'hui se mouvoir dans une incohérence ahurissante , c'est tout simplement à mettre cela sur le compte de leur cupidité de MENDIANTS affamés. LA guerre est finie , la victoire est du côté des résistants de l'axe RUSSIE IRAN SYRIE DE BASHAR IRAK HEZBOLLAH CHINE CORÉE DU NORD, ET LES VAINCUS SONT LES usa france angleterre israel, que cela soit clair, la reconstruction se fera par des contrats leoniens au profit des vainqueurs, et le vrai crève coeur des français est quils devront se contenter des miettes que cet axe vainqueur voudra bien leur laisser. D'où cette incohérence de vouloir caresser d'une main et frapper de l'autre. LA réalité politique est que l'histoire sera écrite par ces mêmes VAINQUEURS de l'axe de la résistance dont la Syrie fait partie et à la tête de laquelle se trouve le heros BASHAR fera en sorte que les maitres de leur PAYS decideront de son avenir , et non pas les vaincus .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 59, le 20 décembre 2017

  • Avant que l'Irak ne soit envahie par les USA, Saddam Hussein n'avait cessé de répéter que son armée est la plus forte du monde. On sait tous ce qui s'est passé. Bachar au contraire n'a rien dit pendant 6 ans pendant que les occidentaux s'acharnaient contre lui. Aujourd'hui, et après tous leurs échecs, c'est au tour de Mr Bachar de parler et il en a tout à fait le droit. Même si pour certains il est un dictateur, tous les syriens préfèrent à l'unanimité vivre sous sa "dictature" que sous Daesh et leur créateur américain, israélien, français et autres...

    Zorkot Mohamed

    11 h 27, le 20 décembre 2017

  • la france , superpuissance de la mediation ! doctrine de macron. la france , seule a faire face a la russie et a l'iran- comme telle -. la france a t elle a offrir quelque chose a ceux la ? en contrepartie de quoi ?

    Gaby SIOUFI

    11 h 23, le 20 décembre 2017

  • Arrogant et cynique ....c est le point commun de tous les dictateurs....et l on sait comment ils terminent tous tot ou tard....

    HABIBI FRANCAIS

    09 h 25, le 20 décembre 2017

  • TOUT DESPOTE A UNE FIN ! KARAVIC ATTEND TOUJOURS SES COLLEGUES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 14, le 20 décembre 2017

  • Si les propos de Le Drian sont justes, la politique française souffre cependant d'une certaine incohérence. Vouloir jouer sur tous les tableaux à la fois, est assez périlleux.

    Yves Prevost

    06 h 46, le 20 décembre 2017

  • L 'attitude parfois singulière de l 'administration américaine a fait migrer progressivement le centre de gravité de la diplomatie mondiale de Washington vers Paris. il y est désormais solidement ancré . Emmanuel Macron est consulté intensément par une multitude de nations pour intercéder auprès de l'indéchiffrable et énigmatique président Trump avec qui il a réussit à maintenir une relation très intime et fraternelle malgré certains différents. Il a connus plus de succès diplomatiques en 6 mois que ses prédécesseurs en plusieurs décennies (travailleurs détaché en Europe, crise libanaise , présidence de l'Unesco , réconciliation libyenne , coopération sahélienne, intermédiation au golfe persique et au Kurdistan irakien, mise en lumière du drame des Rohingyas et des chrétiens d'orient...) A une diplomatie de prestige se conjugue également une diplomatie d'intérêt avec de nombreux succès commerciaux notamment au golfe persique . Gardien de la forteresse Europe il a été unanimement coopté par ses pairs pour porter la voix de l'union ... il bat désormais la mesure d' un nouvel ordre mondial Et parce qu' 'il a placé son ego après l'atténuation de la souffrance humaine, Emmanuel Macron a accepté de prendre parole avec Bachar le boucher de damas pour que soit encore viable cette Syrie ou règne désormais seuls la peur et l'anéantissement de l'espoir. l histoire jugera Bachar et ses alliés si la justice des Hommes n'y parvient pas.

    ANDRE HALLAK

    00 h 35, le 20 décembre 2017

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