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À La Une - Chronologie

1947-2016 : 70 ans de diplomatie américaine face au conflit israélo-palestinien...

Rappel des dates-clés des relations entre Israël et les Etats-Unis, dont le président Donald Trump a reconnu mercredi Jérusalem comme capitale d'Israël, marquant une rupture spectaculaire avec ses prédécesseurs.

La poignée de main, en 1993, entre Yasser Arafat et Ithzak Rabin, réunis par Clinton, est restée dans les mémoires. J. David Ake/AFP

1947
Les États-Unis votent en faveur du plan de partage de la Palestine, malgré l'opposition du secrétariat de la Défense et des lobbys pétroliers. Le 14 mai 1948, le président américain Harry Truman reconnaît l'État d'Israël onze minutes après sa proclamation.


1956
Les États-Unis s'opposent à l'intervention franco-israélo-britannique dans le canal de Suez. Un ordre impératif du président Dwight Eisenhower à David Ben Gourion contraint Israël à se retirer du Sinaï sous peine de sanctions économiques.


1967
Pendant la guerre des Six-Jours, Israël occupe le plateau du Golan, la Cisjordanie, la bande de Gaza et le Sinaï, et reçoit le soutien des Américains. En octobre de cette année, le président américain Lyndon Johnson décide de commencer à livrer massivement des armes à son nouvel allié.


1978
En septembre, les États-Unis, présidés par Jimmy Carter, accueillent le président égyptien Anouar al-Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin à Camp David pour concrétiser la signature d'une paix séparée entre les deux pays, alors que celle-ci était jusque-là conditionnée, côté arabe, à la création d'un État palestinien. Washington s'impose comme le principal médiateur du conflit israélo-palestinien.


1991
Au sortir de la guerre du Golfe, le président américain Georges H. Bush appelle les deux parties, palestinienne et israélienne, à se réunir dans le cadre d'une conférence de la paix à Madrid. Les négociations sont freinées par de nombreux désaccords.


1993
Yasser Arafat et Yithzak Rabin annoncent la fin des négociations de paix secrètes qui ont lieu à Oslo sous impulsion américaine. En septembre, le traité de paix est signé par les deux parties à Washington en présence du président Bill Clinton. La photo de la poignée de main historique entre les deux responsables, palestiniens et israéliens, réunis par Clinton, est restée dans les mémoires.


1998
Si les deux parties s'entendent sur l'évacuation de 31 % de la Cisjordanie par Israël, l'accord de Wye Plantation, signé entre Yasser Arafat et Benyamin Netanyahu, impulsé et appuyé par Bill Clinton, est rompu par la seconde intifada de 2000.


2000-2001
La nouvelle tentative de paix encouragée par Bill Clinton échoue après les rencontres des deux parties à Camp David. Les discussions butent sur la question des lieux saints de Jérusalem et le sort des réfugiés. M. Clinton fait porter à Arafat l'essentiel de la responsabilité de cet échec. En janvier 2001, les représentants palestiniens et israéliens se retrouvent à Taba sous médiation américaine. Si les divergences s'estompent, le processus est interrompu par les élections israéliennes. En juin 2001, George Tenet, directeur de la CIA, est dépêché sur place pour promouvoir la coopération sécuritaire entre Israël et la Palestine. Sans succès.


2002
Rédigée par le quartette (États-Unis, Union européenne, Russie et Nations unies), une feuille de route prévoit la création d'un État Palestinien, en trois étapes, avant 2005. Initiées dès le 4 juin à Aqaba, les discussions piétinent et le processus s'interrompt par la démission du Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas, le 6 septembre.


2007
À Annapolis, le président américain George W. Bush tente de réunir Israéliens et Palestiniens pour la conclusion d'un nouvel accord. Le refus du Hamas de reconnaître l'issue des négociations avant même qu'une solution ne soit trouvée, et la poursuite de la colonisation côté israélien, décrédibilisent le processus.


2013
En juillet 2013, le secrétaire d'État américain John Kerry annonce la reprise des négociations pour neuf mois. Depuis l'accession au pouvoir, en 2009, de Barack Obama et de Benjamin Netanyahu, les relations entre les deux hommes sont tendues. Israël interrompt le processus à une semaine du terme suite à une tentative de réconciliation entre le Fateh et le Hamas.

 

2015

En mars, M Netanyahu défie Barack Obama en allant prononcer un discours devant le Crongrès américain contre l'accord sur le nucléaire iranien soutenu par le président américain. Barack Obama refuse de le rencontrer lors de son séjour.


2016
En septembre 2016, MM. Obama et Netanyahu signent à Washington un protocole d'accord portant sur 38 milliards de dollars d'assistance militaire pour la période 2019-2028, l'aide militaire la plus généreuse de l'histoire de l'Amérique. Trois mois plus tard, les relations dégénèrent à nouveau quand les États-Unis décident de s'abstenir lors du vote d'une résolution de l'ONU qui réclame l'arrêt de la colonisation israélienne. C'est la première fois depuis 1979 que Washington refuse depuis 1979 d'utiliser son veto.

 

2017

Israël accueille l'investiture de Donald Trump comme une bonne nouvelle pour les relations israélo-américaines.

Le 15 février, lors d'une conférence de presse avec Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, Donald Trump estime que "la solution à deux Etats" pour régler le conflit israélo-palestinien n'est pas la seule voie possible pour la paix. Trois mois plus tard, David Friedman, proche de Donald Trump et connu pour ses positions controversées en faveur notamment de la colonisation, arrive en Israël pour prendre ses fonctions d'ambassadeur des Etats-Unis.
Le 22 mai, M. Trump se recueille devant le mur des Lamentations à Jérusalem, une première pour un président américain. Le lendemain, M. Netanyahu annonce une aide militaire supplémentaire américaine de 75 millions de dollars.


Le 6 décembre, Donald Trump r.

 

 

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1947Les États-Unis votent en faveur du plan de partage de la Palestine, malgré l'opposition du secrétariat de la Défense et des lobbys pétroliers. Le 14 mai 1948, le président américain Harry Truman reconnaît l'État d'Israël onze minutes après sa proclamation.
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