Hariri : On essaie de pirater notre exploit en matière de sécurité et de stabilité

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a vanté vendredi les "exploits" réalisés par son gouvernement sous le mandat du président de la République, Michel Aoun, dénonçant des tentatives de piratage de la stabilité et de la sécurité du pays.

"Le piratage ne touche pas seulement la créativité artistique, médiatique ou intellectuelle. La politique est elle aussi victime de piratage", a regretté le chef du gouvernement.

Les propos de M. Hariri ont été tenus lors d'une conférence sur "la protection de la créativité des médias contre le piratage", organisée par le ministère de l'Information, en coopération avec la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI) et plusieurs organes médiatiques, et qui s'est tenue au Grand Sérail.

"L'exploit principal que nous avons accompli au Liban, qui est la sécurité, la sûreté et la stabilité pour tous les Libanais, est victime d'une tentative de piratage", a estimé M. Hariri. "Lorsque vous regardez la carte de la région et que vous voyez tout ce qui se passe autour de nous, et que malgré cela vous constatez la sécurité et la stabilité au Liban, il se trouve des personnes qui vous disent que cela n'est pas un exploit. Voilà la tentative de piratage.
Lorsque vous regarder tous les exploits réalisés par ce gouvernement en moins de dix mois, notamment au niveau de la nouvelle loi électorale, de la grille des salaires, des nominations administratives et judiciaires, en passant par le Conseil économique et social, et l'adoption du budget 2017 après 12 ans sans budget (...), et qu'il se trouve qu'on dise que ceci n'est pas un exploit, il s'agit dans ce cas d'une tentative de piratage".

Le ministre de l'Information, Melhem Riachi, a pour sa part fait savoir que l’État "travaille pour mettre en place une loi sur les crimes cybernétiques et pour la signatures des traités internationaux sur la protection de la propriété intellectuelle". M. Riachi a également appelé le Premier ministre à créer une commission spécialisée dans la propriété intellectuelle.

Le directeur général des FSI, le général Imad Osmane, a rappelé qu'"un crime, quel que soit sa nature, reste un crime".

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