De gauche à droite : le père Daccache, recteur de l’USJ, John DeGioia, président de la Georgetown University, le doyen de la faculté de médecine de l’USJ, le Pr Roland Tomb, la chargée d’affaires près l’ambassade du Liban à Washington, Carla Jazzar, et Rim Abboud, l’une des fondatrices de la nouvelle association.
Il y a quelques jours, la capitale américaine a bougé au rythme de l'Université Saint-Joseph. L'ambassade du Liban aux États-Unis, des institutions universitaires, comme l'université de Georgetown, l'université George Washington, ou des bibliothèques, telle la Library of Congress, ont ouvert grand leurs portes pour l'USJ. Mais c'est avant tout l'ambassade du Liban et, à sa tête, la chargée d'affaires de l'ambassade du Liban à Washington, Carla Jazzar, qui ont rendu un hommage appuyé à l'établissement universitaire et à son engagement. Mme Jazzar, qui a poursuivi elle-même ses études au sein de l'USJ, a tenu à honorer le recteur de l'université, le père Salim Daccache, et a salué la présence de Roland Tomb, doyen de la faculté de médecine, tous deux en visite aux États-Unis.
Pour arriver à la création de ce regroupement libanais francophone en territoire américain, un beau travail a été entrepris. La chargée d'affaires a raconté comment l'ingénieur Ziad Jamous a collecté pendant de nombreuses années des données sur les anciens étudiants de l'USJ à Washington et ouvert une page Facebook pour regrouper d'autres anciens. Elle a aussi expliqué que « l'enthousiasme, l'énergie, le sens du devoir et les compétences de Rim Abboud », l'une des fondatrices de la nouvelle association, ont permis à ce chapitre de se concrétiser, sans oublier plusieurs autres anciens, provenant de divers départements, tout aussi enthousiastes à l'idée que cette association voie le jour. Pour eux, il s'agit de tendre la main à un établissement universitaire auquel ils sont restés attachés.
« L'USJ m'a enrichie de tout point de vue. Ma motivation est aussi grande que celle des membres fondateurs. Cela devrait indéniablement porter ses fruits », lance une dentiste, diplômée de l'USJ, présente au lancement. Il semble que ces anciens ont bien saisi les enjeux derrière la création de cette association et sont conscients des difficultés qu'ils pourraient rencontrer. D'ailleurs, Rim Abboud insiste sur le fait qu'il ne faut pas « brûler les étapes et le chemin à parcourir doit se faire lentement mais sûrement ». Pour le moment, il s'agit de se faire connaître et de regrouper le plus grand nombre d'anciens. « Actuellement, 90 anciens étudiants font déjà partie de la liste. Mais les autres ne tarderont pas à se manifester. » Si la mobilisation se poursuit avec persistance, des événements seraient prochainement organisés pour lever des fonds pour l'USJ.
Mais ce n'est pas tout. L'idée est de tisser des liens entre des anciens étudiants d'ici et ceux qui sont actuellement au Liban. « Que ce soit des médecins, des dentistes, des économistes, des juristes travaillant au sein d'institutions internationales, ils sont prêts à aider leurs pairs et à leur transmettre leur expérience. »
En avançant pas à pas, « ces personnes instruites et motivées », comme les a qualifiées Jazzar, veulent servir leur établissement d'enseignement et leur pays d'origine. S'ils réussissent dans leur mission, ils pourraient faire souffler un vent de renouveau dans plusieurs domaines au Liban.
Les anciens de l'USJ qui résident dans la région de Washington DC, en Virginie, dans le Maryland ou à Philadelphie peuvent visiter la page Facebook USJ Alumni DC dont le nom sera prochainement USJ Alumni Washington, DC. Ils peuvent également envoyer un email à
washingtondc@alumniusj.org.
Pour mémoire
Constitution d'un fonds conjoint « Anciens de France »-USJ
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