L'association SKeyes a publié, hier, son rapport mensuel sur les violations des droits sur le plan médiatique et culturel au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Palestine.
Au Liban, SKeyes a répertorié diverses violations concernant la télévision, la presse écrite, le cinéma et les médias sociaux.
Ainsi, le 2 septembre dernier, une équipe de la New TV a été agressée à Beyrouth alors qu'elle était devant une association de bienfaisance. Des hommes ont frappé la reporter Joëlle Hajj-Moussa et le cadreur Hady Darwiche, et ont cassé sa caméra. Ils ont pris la fuite à l'arrivée de la police.
Le 10 septembre dernier, la Sûreté générale a confisqué à l'aéroport de Beyrouth les passeports libanais et français du réalisateur Ziad Doueiry. Ce dernier rentrait de Venise où son film, L'Insulte, avait été primé. M. Doueiry a comparu le lendemain devant le tribunal militaire pour justifier ses diverses visites en Israël, où il avait tourné il y a quelques années le film The Attack. Un film qui soutient la cause des Palestiniens face à Israël.
Toujours dans le cadre du septième art, le 27 septembre dernier, le comité de la censure relevant de la Sûreté générale a interdit la projection du film Trois caméras volées à la XVIIe édition du Beirut International Film Festival (BIFF). La cause évoquée est l'atteinte aux relations entre le Liban et le Maroc.
En ce qui concerne la presse, la direction du quotidien al-Moustaqbal a informé, le 27 septembre dernier, 14 journalistes et salariés qu'elle se passait désormais de leurs services. La direction a promis de leur verser des mois de salaires impayés ainsi que des indemnités ultérieurement, quand elle aura les moyens de le faire.
Ainsi, le 2 septembre dernier, une équipe de la New TV a été agressée à Beyrouth alors...
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