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Nos Lecteurs ont la Parole - Nazira A. SABBAGHA

Like ou no like ?

Intolérance, crime crapuleux, punition infligée à la femme... Depuis un mois, et à travers les lignes de L'Orient-Le Jour, on sent que la femme est en mauvaise condition. Le 19 septembre dernier, un professeur de l'AUB critique le voile d'une étudiante qui se plaignait de mal entendre. Puis le 25 septembre, une jeune Libanaise, Raya Chidiac, est tuée par son concierge syrien à Miziara. Et enfin, le 4 octobre, Suzanne Hajj est démise de ses fonctions pour « non-obéissance aux instructions ».
Et ici on se demande : dans ce monde virtuel, si on se rétracte et retire notre like à une certaine caricature, mérite-t-on d'être immédiatement remplacé ? Et si c'était un homme, dans ce contexte de trafic d'influence de nos chefs de tribu mâles, ce responsable aurait-il connu le même sort ? Certainement pas. Ensuite, c'est dans notre sang libanais de plaisanter, et ce d'autant plus que l'autorisation de conduire pour les Saoudiennes est une nouveauté qui fait couler beaucoup d'encre un peu partout dans le monde. Messieurs les Ministres et Députés, ne soyez pas plus royalistes que les rois : les élections sont proches, la femme, elle, mérite d'être élue aussi et pourra s'imposer par son charisme et par sa compétence. Ne la négligez pas ! Et vous, partis politiques, faites preuve, pour une fois, de bonne volonté et n'éclipsez pas le rôle des Libanaises !

Intolérance, crime crapuleux, punition infligée à la femme... Depuis un mois, et à travers les lignes de L'Orient-Le Jour, on sent que la femme est en mauvaise condition. Le 19 septembre dernier, un professeur de l'AUB critique le voile d'une étudiante qui se plaignait de mal entendre. Puis le 25 septembre, une jeune Libanaise, Raya Chidiac, est tuée par son concierge syrien à Miziara. Et...

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