L’archevêché maronite de Beyrouth monte à nouveau au créneau

L'archevêché maronite de Beyrouth est revenu à la charge hier au sujet des travaux controversés d'installation de lignes aériennes à haute tension dans le secteur de Mansouriyé-Aïn Saadé (Metn).
Dans un communiqué, l'archevêché met en garde les autorités contre « l'utilisation de ses terres sans autorisation, les terrains concernés n'étant pas expropriés ». « L'archevêché n'acceptera pas que ces propriétés soient utilisées pour des installations susceptibles de porter atteinte aux habitants, membres pour leur grande majorité de la communauté maronite », souligne-t-il. Il a de plus invité les autorités à « écouter les recommandations scientifiques dans ce dossier et à prendre toutes les précautions nécessaires afin de ne pas exposer les habitants au moindre danger ». Il a aussi observé qu'il suit de près les développements liés au refus des habitants de Mansouriyé-Aïn Saadé de permettre le passage de ces câbles au-dessus de leurs têtes. « Que les câbles soient installés assez loin des habitations ou alors sous terre, comme cela se fait dans les pays développés », poursuit le communiqué.
L'archevêché a remercié Ibrahim Kanaan, député du Metn, « qui a soutenu les habitants ». Il remercie également le ministère de l'Énergie « qui a accepté de suspendre les travaux afin de favoriser le dialogue avec les habitants qui craignent pour la santé de leurs enfants », ajoute le texte. Et ce, dans l'objectif « de trouver la solution qui préserve la santé des gens et serve l'intérêt public ».