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À La Une - Liban

Berry propose des élections législatives anticipées

Une proposition de loi raccourcissant le mandat des députés jusqu'à la fin de l'année présentée au Parlement.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a annoncé lundi le dépôt d'une proposition de loi raccourcissant le mandat des députés jusqu'à la fin de l'année en cours, dans le but d'avancer la date des législatives, prévues en principe au printemps prochain. Photo d'archives/AFP

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a annoncé lundi le dépôt d'une proposition de loi raccourcissant le mandat des députés jusqu'à la fin de l'année en cours, dans le but d'avancer la date des législatives, prévues en principe au printemps prochain.

"Nous allons déposer une proposition de loi à caractère d'urgence fixant au 31 décembre prochain la fin du mandat des députés afin d'organiser des élections avant cette date", a annoncé M. Berry à l'issue d'une réunion du bloc parlementaire du mouvement Amal qu'il dirige. Il a exprimé l'espoir que cette proposition sera à l'ordre du jour de la séance parlementaire qui suivra celles prévues mardi et mercredi.

M. Berry justifie le dépôt de cette loi par les "grosses difficultés" induites par la mise en place des cartes d'identité biométrique dans les délais impartis. Dimanche, le gouvernement a avalisé l'usage de la carte d'identité biométrique à la place de la carte d'identité régulière et la mise en place d'un système d'enregistrement électronique afin de permettre aux émigrés libanais de voter depuis l'étranger dans le cadre de l'avant-projet de décret portant sur les réformes électorales.

"Nous sommes pour des élections qui se dérouleraient avec la carte biométrique mais en même temps, il semble très difficile pour le ministère de l'Intérieur d'imprimer un million de cartes biométriques tous les mois pour respecter les délais impartis", poursuit-il.

En juin dernier, le Parlement avait voté une nouvelle loi électorale, qui prévoyait également une troisième prorogation du mandat de la Chambre, après celles de 2013 et 2014. "Je m'étais prononcé en faveur de la prorogation lorsque les circonstances l'imposaient. Aujourd'hui, la prorogation n'a plus de raison d'être", a-t-il dit".

"Je suis là pour aider le gouvernement et j'appelle à la tenue d'un scrutin anticipé sous l'égide de la nouvelle loi électorale, mais sans la mise en place des cartes biométriques", a conclu M. Berry.

 

 

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Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a annoncé lundi le dépôt d'une proposition de loi raccourcissant le mandat des députés jusqu'à la fin de l'année en cours, dans le but d'avancer la date des législatives, prévues en principe au printemps prochain.
"Nous allons déposer une proposition de loi à caractère d'urgence fixant au 31 décembre prochain la fin du mandat des...

commentaires (4)

En réalité, ce n'est ni le rôle du président de l'assemblée, ni le rôle des députés de faire ce genre de "propositions" pour "abroger" un mandat (qui n'a pas été de surcroit, électif, puisqu'il est fruit d'une prorogation) Une fois que le gouvernement a été formé suite de l'élection présidentielle (même si on est sous régime parlementaire) le chef du gouvernement (Hariri)aurait du selon toute logique, dissoudre le parlement et provoqué immédiatement des élections législatives. (n'importe quel juriste ou constitutionnaliste aurait du le confirmer). Pour être honnête il faut désormais penser également, à limiter l'âge des élus au Liban ... Après certain âge .....(75 ans par exemple) faut-il encore faire confiance à la vivacité des élus même avec toute leur bonne volonté et le respect des anciens? Ainsi le gouvernement et le parlement se serait réapproprié de la légitimé qui leur était dû.

Sarkis Serge Tateossian

02 h 10, le 19 septembre 2017

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Commentaires (4)

  • En réalité, ce n'est ni le rôle du président de l'assemblée, ni le rôle des députés de faire ce genre de "propositions" pour "abroger" un mandat (qui n'a pas été de surcroit, électif, puisqu'il est fruit d'une prorogation) Une fois que le gouvernement a été formé suite de l'élection présidentielle (même si on est sous régime parlementaire) le chef du gouvernement (Hariri)aurait du selon toute logique, dissoudre le parlement et provoqué immédiatement des élections législatives. (n'importe quel juriste ou constitutionnaliste aurait du le confirmer). Pour être honnête il faut désormais penser également, à limiter l'âge des élus au Liban ... Après certain âge .....(75 ans par exemple) faut-il encore faire confiance à la vivacité des élus même avec toute leur bonne volonté et le respect des anciens? Ainsi le gouvernement et le parlement se serait réapproprié de la légitimé qui leur était dû.

    Sarkis Serge Tateossian

    02 h 10, le 19 septembre 2017

  • ET VOILA ! LA MASCARADE SE REPETE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 39, le 18 septembre 2017

  • On se moque du peuple. Apres 2 prorogations contraires aux pratiques democratiques, on propose de racourcir le mandat actuel qui est lui meme illegal! A force de voir les memes tetes au parlement, meme M. Berry s'est lasse!!

    John

    19 h 08, le 18 septembre 2017

  • Je suis entièrement d'accord avec Nabih Berry. Une troisième prorogation n'a plus aucun sens.

    Un Libanais

    17 h 37, le 18 septembre 2017

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