Jad Sarout donnant un cours aux étudiants de Codi. Photo Maya Saadé
« Le Liban a les capacités d'être un leader dans le monde de la technologie. » Une intuition qui a poussé Hortense Decaux à lancer le pari de Codi, une structure proposant une formation accélérée à des étudiants pour qu'ils deviennent des développeurs de sites web et d'applications mobiles, chefs de projets numériques ou toute autre profession numérique très prisée sur le marché du travail actuellement. Le but ultime de cette formation est d'assurer aux étudiants une bonne insertion dans le monde de l'entreprise, « en les rendant fonctionnels », comme le précise leur enseignant Jad Sarout.
« La plupart des développeurs sont des autodidactes, l'université ne formant pas des gens adaptés aux besoins réels des entreprises », affirme Hortense Decaux. C'est ce manque qu'elle vise à combler avec son programme, bâti à la manière de Simplon en France et certifié par Simplon.co.
La programme pilote est en cours depuis quelques mois. Il regroupe onze élèves, âgés autour de 25 ans, sélectionnés parmi cent candidats. Ils espèrent tous que le programme leur apportera une valeur ajoutée. Gabi, 23 ans, n'est pas un néophyte en informatique, il l'a déjà étudiée à l'université, mais il a vu là « une belle opportunité » d'acquérir une expérience qui le mettra en valeur « sur le marché du travail ». « À l'université, on se concentre surtout sur du savoir théorique, avance-t-il. Avec Codi, on apprend des choses qui sont utilisées en pratique. »
Certains voient dans ce programme la possibilité de se reconvertir. Tel est le cas de Samer, 28 ans, ayant suivi une formation en génie électrique et qui est en quête de nouveaux horizons. « En électricité, on appuie sur des boutons, en informatique on peut développer sa créativité », insiste-t-il.
Financé par la philanthropie, Codi a pour moteur l'efficacité, insiste Hortense Decaux. « Nous sommes dans un monde où les diplômes importent moins que les capacités réelles », estime-t-elle. C'est pourquoi les prérequis au recrutement sont peu nombreux. Il faut avoir un bon niveau d'arabe et un anglais basique. Hortense Decaux cherche chez les candidats « la passion » et « l'envie de s'en sortir ».
La première session n'étant pas finie, on ne peut pas encore juger du taux d'insertion professionnelle des élèves qui l'ont suivie. Une seconde session de recrutement est néanmoins déjà en cours.
Plus de détails ici : https://www.facebook.com/coditechlb/
« Le Liban a les capacités d'être un leader dans le monde de la technologie. » Une intuition qui a poussé Hortense Decaux à lancer le pari de Codi, une structure proposant une formation accélérée à des étudiants pour qu'ils deviennent des développeurs de sites web et d'applications mobiles, chefs de projets numériques ou toute autre profession numérique très prisée sur le...
commentaires (2)
BONNE INITIATIVE !
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 31, le 06 septembre 2017