Pour freiner l'immigration venant du sud, le président états-unien Donald Trump réclame la construction d'un mur entre son pays et le Mexique, et qu'en sus ce soit ce dernier qui paie. Je me demande si le Premier ministre Justin Trudeau ne devrait pas exiger de Trump la pareille à la frontière canado-états-unienne ? Car ce sont les politiques de peur de ce président croque-mitaine qui font que nos frontières dans l'Est sont achalandées depuis le début de l'année, et débordées depuis quelques semaines.
Trump semble avoir trouvé la bonne formule : en attendant la construction du mur au sud, il s'est dit qu'il allait mettre le Canada à contribution dans sa lutte contre l'immigration clandestine. Bien pensé ! Pendant ce temps, Trudeau ne dit mot. Et, comme nous le savons, qui ne dit mot consent.
Cela dit, les Canadiens devront s'habituer. Avec le réchauffement climatique, ils seront de plus en plus nombreux à quitter en catastrophe le chaud Sud pour survivre. Ce titre d'un article de l'AFP est évocateur : « La chaleur extrême risque de rendre l'Asie du Sud invivable d'ici à 2100 ». Quand cela surviendra, nous n'aurons alors aucune raison valable de refuser les « réfugiés climatiques ». Raison de plus pour contrer le réchauffement climatique.
Sylvio LE BLANC
Montréal (Québec)
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