M. Pokora : On arrive au Liban avec de belles énergies

Le festival de Byblos anime le port de la vieille ville depuis le 3 juillet avec des artistes venus des quatre coins du globe : Milky Chance, Patti Austin ou encore M. Pokora. Ce dernier, artiste performeur, chanteur, danseur, juré du télécrochet The Voice cette année, occupe depuis près de 14 ans le paysage médiatique français.

Comment la musique s'est-elle imposée dans votre vie ? Qui sont vos modèles ?
Cela démarre sur un souvenir d'enfance. Michael Jackson, devant ma télévision dans le clip de Smooth Criminal, avec l'ambiance particulière des années 30.
Quand j'ai vu la mise en scène, Michael Jackson se donner avec ses danseurs, je me suis dit « non mais c'est ça que je veux faire ». Mon goût pour la performance est né de là.

S'agit-il de votre première venue au Liban ?
Oui, c'est ma toute première fois au Liban. J'ai déjà obtenu des témoignages de soutien de la part des Libanais, je ne sais pas à quoi m'attendre, mais je suis très content de découvrir le public de Byblos.

Qui est à l'initiative de cette participation au festival ?
Les producteurs de la tournée m'ont proposé le Liban et j'ai sauté sur l'occasion. Je suis très heureux d'avoir cette chance. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un nouveau public et son pays. Mais enfin, j'y arrive au bout de 14 ans de carrière !

Comment vous êtes-vous préparé pour le festival ? Qu'allez-vous interpréter ?
Principalement les titres du dernier album, avec les reprises de Claude François notamment. On garde une structure similaire à ce que je fais en tournée. On va être dix-sept sur scène. Ça va être très visuel. Il y aura mes danseurs et danseuses : j'emmène vraiment tout le monde.

À quel moment de votre parcours vous situeriez-vous ?
Cet été, ça fait 14 ans que j'ai commencé dans ce métier. Je suis passé par plein d'univers différents. Je me considère comme un performeur, un « entertainer ». J'aime chanter, danser, faire le show : que le tout soit aussi visuel que sonore. J'ai bientôt seulement trente-deux ans, donc je peux encore me projeter pour l'avenir.

Comment expliqueriez-vous l'exportation de votre musique ?
Grâce à internet, aux réseaux sociaux, la musique voyage beaucoup plus facilement qu'auparavant. Les gens font passer l'info et échangent. Tout cela a favorisé le fait que les gens connaissent et reconnaissent ma musique.

Quels sont vos prochains projets ?
La tournée prend énormément de temps. Alors, après 2018, je vais prendre du temps pour moi déjà et profiter des miens. Le but est de retrouver la scène après, avec toute l'adrénaline et encore plus de force, pour mieux tout savourer. Mais pour le moment, on arrive au Liban avec de belles énergies.

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