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À La Une - Ecologie

Liban : "Pas de tourisme sans un environnement propre"

Khatib affirme que la "collaboration" entre le ministère de l'Environnement et la société civile est "essentielle"  pour lutter contre la pollution.

Le ministre de l'Environnement (en rose, au centre) lors de sa tourné à Douma. Photo ANI

Dans le cadre d'une tournée effectuée dans le village de Douma, dans le caza de Batroun, le ministre libanais de l'Environnement, Tarek el-Khatib, a fait l'éloge de l'écotourisme, affirmant que le tourisme ne peut "prospérer" sans une protection de l'environnement.

"L'écotourisme est un pilier essentiel de la prospérité et le développement du secteur touristique, tout en préservant l'environnement et réduisant la pollution, a dit le ministre. Il ne peut y avoir de tourisme au Liban sans un environnement propre pour attirer les visiteurs."

Ces déclarations interviennent alors que le Liban connaît une crise de déchets sans précédent. Les décharges de Bourj Hammoud et de Costa Brava, située sur le littoral de Choueifate, sont au cœur de la controverse et continuent de susciter la colère de plusieurs collectifs de la société civile, qui dénoncent le non-respect des normes environnementales.

(Pour mémoire : Les ordures dans les rues, l'arme du chantage)

 

"L'être humain doit se rapprocher de la nature avec respect, loin de l'avidité et de l'exploitation abusive de ses ressources, a souligné M. Khatib à Douma. La culture environnementale oblige chacun de nous à assumer la responsabilité de ses actions actuelles envers les générations futures". Le ministre de l'Environnement a par ailleurs invité les municipalités à jouer un plus grand rôle dans le développement de projets "à la hauteur des ambitions des citoyens, tout en appliquant les lois au niveau local". Il a également appelé la société civile à jouer "un rôle actif pour soutenir le ministère de l'Environnement", invitant chaque collectif à "travailler dans sa région pour la sensibilisation écologique et la réalisation de projets durables, comme le tri et la collecte des déchets ménagers, la lutte contre les feux de forêts et la reforestation, la lutte contre la pollution de l'eau et d'autres activités...".

"La collaboration entre le ministère et la société civile est essentielle et nécessaire pour faire face à la pollution environnementale, ce qui permettrait de dynamiser le tourisme qui représente une source importante du revenu national", a encore dit M. Khatib. "La richesse du Liban, c'est son environnement. Protégeons-le ensemble", a-t-il ajouté.

Le dossier des déchets ménagers est revenu au-devant de la scène depuis que des activistes ont diffusé en juin une vidéo filmée à l'aide d'un drone, montrant des camions en train de déverser des déchets de la décharge de Bourj Hammoud directement dans la mer, alors que le plan gouvernemental initial prévoyait de remblayer la mer une fois qu'un brise-lames aurait été érigé. Cette vidéo, qui a largement circulé sur le Net, a relancé le débat sur le dossier du traitement des déchets ménagers qui traîne depuis 2015.

 

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Dans le cadre d'une tournée effectuée dans le village de Douma, dans le caza de Batroun, le ministre libanais de l'Environnement, Tarek el-Khatib, a fait l'éloge de l'écotourisme, affirmant que le tourisme ne peut "prospérer" sans une protection de l'environnement.
"L'écotourisme est un pilier essentiel de la prospérité et le développement du secteur touristique, tout en préservant...

commentaires (3)

Le respect de l'environnement, de la nature, des arbres, des rochers, des sentiers etc... est un problème d'éducation et de culture, ce qui est ignoré par les générations anciennes, actuelles et futures. Pourquoi voulez-vous que je ne jette pas lés peaux de bananes de ma voiture puisque celui qui est devant moi le fait ? En 1980, je me suis rendu à Genève, j'étais étonné de n'avoir pas vu un mégot de cigarette par terre...

Un Libanais

20 h 54, le 16 juillet 2017

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Commentaires (3)

  • Le respect de l'environnement, de la nature, des arbres, des rochers, des sentiers etc... est un problème d'éducation et de culture, ce qui est ignoré par les générations anciennes, actuelles et futures. Pourquoi voulez-vous que je ne jette pas lés peaux de bananes de ma voiture puisque celui qui est devant moi le fait ? En 1980, je me suis rendu à Genève, j'étais étonné de n'avoir pas vu un mégot de cigarette par terre...

    Un Libanais

    20 h 54, le 16 juillet 2017

  • SANS DOUTE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 48, le 16 juillet 2017

  • Monsieur Tarek el-Khatib, commencez par faire appliquer sérieusement et en les contrôlant de près, en tant que ministre de l'environnement, toutes les directives et recommandations enoncées dans votre discours à Douma. Les belles phrases ne suffisent plus, le Liban suffoque sous la saleté et les ordures, vous ne le voyez donc pas ? Irène Saïd

    Irene Said

    13 h 04, le 16 juillet 2017

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