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Nos Lecteurs ont la Parole - par Antoine SABBAGHA

Un dragon sexy

Selon les dernières statistiques, près de 85% des femmes au Liban ont déjà eu, ou souhaiteraient avoir, recours à la chirurgie plastique. Et avec la grande renommée de notre pays pour ce genre d'opérations et les grands montants que touchent ces chirurgiens, il est regrettable de savoir que la plupart de ces cliniques échappent au contrôle de l'ordre des médecins et qu'elles n'ont pas besoin non plus d'une permission du ministère de la Santé pour ouvrir ces « boutiques ». Et avec le scandale récent de notre chirurgien plasticien de haute renommée qui a éclaté au grand jour, il s'est avéré que dans notre pays il est assez difficile de pouvoir aboutir à la vérité, surtout que le patient doit prouver qu'il y a eu une erreur médicale. De toute façon, quelle que soit la faute commise, le malade peut sûrement porter plainte conformément aux articles 122 et 123 des contrats et obligations figurant dans le code civil libanais. Et la loi libanaise prévoit seulement le versement de dommages-intérêts à la victime.
Enfin, on se demande pourquoi la femme veut devenir un dragon sexy, et avec plusieurs injections de produits douteux, qu'elle soit ainsi défigurée et tentée de se reconstruire une nouvelle personnalité qui lui va mal certainement. De grâce, mesdames, gardez votre beauté naturelle, restez sans colle et ciment.

 

Selon les dernières statistiques, près de 85% des femmes au Liban ont déjà eu, ou souhaiteraient avoir, recours à la chirurgie plastique. Et avec la grande renommée de notre pays pour ce genre d'opérations et les grands montants que touchent ces chirurgiens, il est regrettable de savoir que la plupart de ces cliniques échappent au contrôle de l'ordre des médecins et qu'elles n'ont pas...

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