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À La Une - Liban

Duel à fleurets mouchetés entre Joumblatt et Hariri

Les échanges verbaux entre le leader druze et le chef du gouvernement concernent des questions de corruption, mais semblent être le résultat de divergences autour de l'adoption d'une nouvelle loi électorale.

Le leader druze Walid Joumblatt (g.), et le Premier ministre Saad Hariri. Photo d'archives AFP

Le leader druze Walid Joumblatt et le Premier ministre libanais, Saad Hariri, s'affrontent indirectement depuis quelques jours sur fond de tensions autour de la question de l'adoption d'une nouvelle loi électorale. La polémique concerne toutefois en apparence des questions de corruption.

Il y a trois jours, le chef du Parti socialiste progressiste demandait sur Twitter : "Pourquoi les appels d'offres ne sont pas tous soumis à la direction des appels d'offres afin d'empêcher les requins de la finance, les nouveaux-riches, et ceux récemment en faillite, de voler l’État et de dilapider ses fonds ?".

 

 

La réaction de M. Hariri n'a pas tardé. Hier, lors d'un iftar, le chef du gouvernement a implicitement répondu à M. Joumblatt en disant : "Oui, je fais partie de ceux qui sont récemment en faillite, mais je ne volerai pas un sous à l’État". Saad Hariri connaît depuis plusieurs mois des difficultés financières, notamment au sein de sa compagnie, le géant du BTP Saudi Oger.

"D'autres ont réalisé des bénéfices aux dépens de l’État, et je les combattrai jusqu'au dernier souffle. Ceux qui veulent m'adresser la parole de la sorte peuvent aller voir ailleurs", a ajouté Saad Hariri, en allusion à M. Joumblatt.

Dans sa réponse, M. Hariri a littéralement employé le terme "remblayer la mer", qui au sens figuré signifie "aller voir ailleurs".

Ce à quoi Walid Joumblatt a répondu jeudi : "Le remblaiement de la mer est une spécialité de Solidere (...)", pointant du doigt la Société libanaise pour le développement et la reconstruction, fondée par le père du chef du gouvernement, feu Rafic Hariri. Solidere avait pris en charge la reconstruction du centre-ville de Beyrouth au lendemain de la guerre de 1975-1990, suscitant de nombreuses critiques en raison notamment d'expropriations ou d'autres irrégularités.

 

Selon le quotidien al-Akhbar, la détérioration des relations entre MM. Joumblatt et Hariri remonte au mois d'avril, en raison de divergences autour de l'adoption d'une nouvelle loi électorale.

Les législatives étaient programmées pour le mois de juin, mais en l'absence d'accord sur une nouvelle loi électorale, le scrutin ne peut plus se tenir avant la fin du mandat des députés, le 20 juin. La loi de 1960, en vigueur est fondée sur le mode majoritaire plurinominal, un système critiqué officiellement par la plupart des formations politiques. La Chambre a déjà prorogé son propre mandat par deux fois, en 2013 et en 2014.

Dans ce contexte, Saad Hariri avait soutenu une proposition faite par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, qui prévoit un système de préqualification en fonction des communautés des élus. Walid Joumblatt avait critiqué cette proposition, estimant qu'elle marginalisait la communauté druze à laquelle il appartient.

 

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Le leader druze Walid Joumblatt et le Premier ministre libanais, Saad Hariri, s'affrontent indirectement depuis quelques jours sur fond de tensions autour de la question de l'adoption d'une nouvelle loi électorale. La polémique concerne toutefois en apparence des questions de corruption.
Il y a trois jours, le chef du Parti socialiste progressiste demandait sur Twitter : "Pourquoi les appels...

commentaires (3)

Il y a trois jours, le chef du Parti socialiste progressiste demandait sur Twitter : "Pourquoi les appels d'offres ne sont pas tous soumis à la direction des appels d'offres afin d'empêcher les requins de la finance, les nouveaux-riches, et ceux récemment en faillite, de voler l’État et de dilapider ses fonds ?" DANS CETTE REPPUBLIQUE DE MAITRES FLIBUSTIERS OU LE PILLAGE DU TRESOR PUBLIC RESTE LE DEVOIR SACREE DE TOUT POLITICIEN QUI SE RESPECTE SOUMETTRE LES APPELS D'OFFRE AU CONTROLE DE L'INSPECTION CENTRALE C'EST COMME TRANSMETTRE LES TRAFFICS DES CHEFS DE LA MAFFIA CALABRAISE A L'AUDIT DE LA COUR DES COMPTES ITALIENNE DANS TOUS LES CAS ET QUOI QU'EN PENSENT LE BECC JOUMBLATTE ET LE CHICC HARAKIRI LES APPELS D'OFFRES CONTINUERONT A SE REGLER SUR BASE DE COMMISSIONS ASTRONOMIQUES AVEC COMME SOURCE DE FINANCEMENT INTARISSABLE L'ARGENT DE LA DETTE PUBLIQUE QUI GROSSIRA COMME LA GRENOUILLE JUSQU'A L'EXPLOSION FINALE MAIS QU'IMPORTE CETTE EXPLOSION POUR LES PIRATES D'ETAT QUI AURONT ENTRETEMPS DEPOSEE LEUR ARGENT VOLEE EN TOUTE SURETEE A PANAMA OU DANS QUELQUES ILES FINANCIEREMENT PARADISIAQUES DES TROPIQUES QUANT AUX LIBANAIS CES LAQUAIS DES REQUINS QUI LES GOUVERNENT DEPUIS TAEF ILS L'AURONT BIEN MERITEE ET ILS POURRONT TOUJOURS SE CONSOLER EN ALLANT SE REFUGIER DANS LES ILES GRECQUES POUR PARLEMENTER AVEC LES BALEINES DU FONDS MONETAIRES INTERNATIONAL QUI A LEUR TOUR LES VOMIRONTS COMME JONAS SUR LES PLAGES DE JIYYEE

Henrik Yowakim

01 h 51, le 02 juin 2017

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Commentaires (3)

  • Il y a trois jours, le chef du Parti socialiste progressiste demandait sur Twitter : "Pourquoi les appels d'offres ne sont pas tous soumis à la direction des appels d'offres afin d'empêcher les requins de la finance, les nouveaux-riches, et ceux récemment en faillite, de voler l’État et de dilapider ses fonds ?" DANS CETTE REPPUBLIQUE DE MAITRES FLIBUSTIERS OU LE PILLAGE DU TRESOR PUBLIC RESTE LE DEVOIR SACREE DE TOUT POLITICIEN QUI SE RESPECTE SOUMETTRE LES APPELS D'OFFRE AU CONTROLE DE L'INSPECTION CENTRALE C'EST COMME TRANSMETTRE LES TRAFFICS DES CHEFS DE LA MAFFIA CALABRAISE A L'AUDIT DE LA COUR DES COMPTES ITALIENNE DANS TOUS LES CAS ET QUOI QU'EN PENSENT LE BECC JOUMBLATTE ET LE CHICC HARAKIRI LES APPELS D'OFFRES CONTINUERONT A SE REGLER SUR BASE DE COMMISSIONS ASTRONOMIQUES AVEC COMME SOURCE DE FINANCEMENT INTARISSABLE L'ARGENT DE LA DETTE PUBLIQUE QUI GROSSIRA COMME LA GRENOUILLE JUSQU'A L'EXPLOSION FINALE MAIS QU'IMPORTE CETTE EXPLOSION POUR LES PIRATES D'ETAT QUI AURONT ENTRETEMPS DEPOSEE LEUR ARGENT VOLEE EN TOUTE SURETEE A PANAMA OU DANS QUELQUES ILES FINANCIEREMENT PARADISIAQUES DES TROPIQUES QUANT AUX LIBANAIS CES LAQUAIS DES REQUINS QUI LES GOUVERNENT DEPUIS TAEF ILS L'AURONT BIEN MERITEE ET ILS POURRONT TOUJOURS SE CONSOLER EN ALLANT SE REFUGIER DANS LES ILES GRECQUES POUR PARLEMENTER AVEC LES BALEINES DU FONDS MONETAIRES INTERNATIONAL QUI A LEUR TOUR LES VOMIRONTS COMME JONAS SUR LES PLAGES DE JIYYEE

    Henrik Yowakim

    01 h 51, le 02 juin 2017

  • NE VOUS INQUIÉTEZ PAS WALID MEK, TAYMOUR VA ARRANGER LES CHOSES POUR LES DRUZES. HARIRI RECONNAIT QU'IL EST EN FAILLITE, BIENTÔT LE LIBAN LE SERA.

    Gebran Eid

    19 h 31, le 01 juin 2017

  • Alors là, on est sidéré par cet échange de bons procédés et l'arrogance de ces messieurs qui prennent les gens pour des imbéciles. Ainsi, Mr Hariri admet être en faillite, mais qui ne volerait pas un sou à l'état! Quelle rigolade: le pauvre, il a vendu toutes ses possessions, biens de famille, emprunté de ses amis (tels le Sinioret), pour se renflouer et payer ses arriérés (ses milliers d'employés ruinés), il a à peine de quoi se payer un ou 2 iftars pour sauver la face... Mais, on s'est toujours posé des questions sur les milliards engloutis de l'après-guerre, le scandale Solidere, l'absence totale de transparence concernant l'usage des sous de l'état etc... Quant au Seigneur de Moukhtara, un féodal, tribal, qui n'a jamais été en odeur de sainteté on lui dit "qui se sent morveux se mouche ". Le tout sur fond de loi électorale....

    Saliba Nouhad

    14 h 33, le 01 juin 2017

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