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Liban - Sensibilisation

À l’HDF, une journée antitabac qui a fait un tabac

L'accent a été mis sur les avantages de ne pas fumer, plutôt que sur les méfaits de la cigarette.

La chanteuse Nancy Ajram (au centre) venue soutenir l’initiative du Centre de sevrage du tabac.

Animations, activités sportives, stands d'information tenus par des médecins spécialistes étaient hier au menu de la journée de prévention et de lutte contre le tabagisme, organisée dans le jardin de l'Hôtel-Dieu de France par le Centre de sevrage du tabac et le service de pneumologie – réanimation médicale de l'hôpital.
De nombreuses personnes, autant jeunes qu'âgées, fumeurs que non-fumeurs, sont venues participer à cette journée initiée à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, fixée au 31 mai.
Pour sensibiliser le public, le Centre de sevrage du tabac a décidé de miser sur une approche globale, mettant l'accent sur les avantages de ne pas fumer plutôt que d'aborder les risques de cancers provoqués par la cigarette. Cette initiative prouve qu'arrêter de fumer n'est plus une épreuve impossible à surmonter, bien au contraire.
Des personnalités politiques et artistiques sont également venues soutenir cette démarche et montrer l'exemple. C'est le cas du comédien Samy Khayat. « Tout au long de ma vie, je n'ai fumé qu'une seule cigarette. C'était à l'âge de 14 ans », confie-t-il à L'Orient-Le-Jour. « Il y a tellement de choses saines dans la vie que je ne comprends pas qu'on puisse mettre du poison dans son corps, ajoute-t-il. La vie donne des possibilités immenses à la jeunesse. Il ne faut pas qu'elle la gâche. » Et d'ajouter : « Sans cette initiative privée, le Liban serait aujourd'hui à genoux car l'État est absent. »

La psychologie comportementale
« Pour convaincre les Libanais d'arrêter de fumer, nous misons sur les dangers que présente la cigarette sur l'esthétique. À cette fin, nous faisons appel aujourd'hui à des dentistes, dermatologues et diététiciens », explique le Dr Zeina Aoun, pneumologue.
Mais le Centre de sevrage du tabac ne se limite pas à combattre les effets négatifs sur le physique du fumeur. L'aspect psychologique est important, pour ne pas dire qu'il est au cœur du programme. « Pendant trois mois, nous proposons aux fumeurs convaincus de la nécessité d'arrêter la cigarette de suivre un traitement médical, mais aussi thérapeutique avec l'intervention d'une psychologue comportementale. Cette thérapie occupe une place centrale pour mettre fin à la dépendance », souligne Leila Abou Habib, infirmière responsable du Centre de sevrage de tabac.
Cette Journée internationale de lutte contre le tabagisme prouve qu'il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer ou de combattre une pathologie liée au tabac. C'est ce que nous enseigne d'ailleurs Adila Ardakani, âgée de 80 ans, qui souffrait d'asthme, dont l'état s'est amélioré grâce au sport. Hier, elle a participé à l'atelier de zumba organisé dans le cadre de l'événement.

Animations, activités sportives, stands d'information tenus par des médecins spécialistes étaient hier au menu de la journée de prévention et de lutte contre le tabagisme, organisée dans le jardin de l'Hôtel-Dieu de France par le Centre de sevrage du tabac et le service de pneumologie – réanimation médicale de l'hôpital.De nombreuses personnes, autant jeunes qu'âgées, fumeurs que...

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