Plusieurs agents des renseignements de l'armée libanaise ont été blessés vendredi soir après qu'un individu appréhendé lors de perquisitions de la troupe à Nabi Osman, entre Laboué et Ersal, dans la Békaa, se soit fait exploser, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
La chaîne locale LBCI évoque un bilan de six soldats légèrement blessés. Les soldats blessés ont été transportés par l'armée dans les hôpitaux de Beyrouth.
Dans les détails, les SR de la troupe ont encerclé une maison dans laquelle étaient présents deux individus recherchés, Bilal Ibrahim Breïdy et un autre individu de la famille Hojeiri, originaire de Ersal, localité sunnite frontalière de la Syrie.
Après des échanges de tirs, les deux individus ont tenté de s'échapper à bord d'un pick-up. Après les avoir rapidement rattrapés, les agents des SR se sont rapprochés du véhicule. C'est à ce moment-là que Bilal Breidy s'est fait exploser.
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Selon un communiqué de l'armée, cet individu était impliqué mercredi soir dans l'explosion de deux grenades à Ras Baalbeck, dans la Békaa, qui n'avait pas fait de victimes. L'armée libanaise menait des perquisitions à Nabi Osman ainsi qu'à Ersal, notamment dans le cadre de l'enquête autour du Libanais, Hussein el-Hassan, le principal suspect dans cette affaire, arrêté jeudi. Le domicile de ce dernier a été perquisitionné dans la journée.
La troupe recherchait à Ersal des individus en lien avec Hussein el-Hassan, soupçonnés d'être en lien avec des organisations jihadistes armés dans le jurd de la localité, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Ras Baalbeck, bourgade chrétienne située à la frontière syrienne, connaît des pics de tension causés par le conflit syrien. Des jihadistes tentent souvent de s'infiltrer dans le village, mais ils ont jusqu'ici été repoussés par l'armée.
Depuis août 2014, Ersal est le théâtre d'affrontements sporadiques entre l'armée et des jihadistes, venus principalement de Syrie. Ces derniers avaient enlevé une trentaine de militaires. Quatre d'entre eux ont été assassinés en captivité, seize ont été libérés par le Front al-Nosra (aujourd'hui Fateh el-Cham), et neuf autres sont toujours otages de l'EI.
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commentaires (3)
On finira par se rendre à l'évidence de l'endroit d'où partent les bacteries wahabites pour commettre toutes ces horreurs contre le monde civilisé. En bensaoudie sans aucun doute . Wa SALAM !
FRIK-A-FRAK
23 h 56, le 26 mai 2017