La querelle suscitée dans les milieux politiques au lendemain du sommet de Riyad est loin de prendre fin. À l'issue de sa réunion hebdomadaire tenue à la Maison du Centre sous la présidence de Fouad Siniora, le bloc parlementaire du Futur s'est félicité de la déclaration de Riyad. « Les participants à ce sommet ont affirmé l'importance de faire face à l'ingérence iranienne dans certains pays arabes, portant ainsi atteinte à la stabilité de la région », souligne le bloc dans un communiqué, avant d'inciter le Hezbollah à procéder à une révision de ses politiques, dont notamment l'intervention dans la guerre syrienne, et à « prendre la courageuse décision de rentrer de Syrie ».
A contrario, le Conseil supérieur chiite a stigmatisé, dans un communiqué publié hier, « les accusations lancées contre la République islamique d'Iran, le Hezbollah et les mouvements de résistance », estimant qu'« elles portent atteinte aux intérêts des mondes arabe et musulman ». Le Conseil a également appelé le gouvernement à prendre « une position claire de pour se dissocier » de la déclaration de Riyad.
Quant au ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), il a réduit la visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite, qui a précédé le sommet, à sa stricte dimension économique. « Qu'est venu faire le président américain dans la région, si ce n'est imposer une politique d'exportation des États-Unis vers les pays du Golfe », s'est-il interrogé lors d'une cérémonie tenue à l'Université libanaise. « C'est ainsi qu'il a pu encaisser des dizaines de milliards de dollars, vidant par la même occasion les réserves arabes », a ajouté M. Hajj Hassan.
Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, s'est quant à lui félicité de la mise sur pied du centre « I'tidal » (modération) destiné à lutter contre la pensée extrémiste. « Il s'agit d'un pas en avant dans la guerre contre le terrorisme », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Liban
Sommet de Riyad : encore des réactions partagées
OLJ / le 24 mai 2017 à 00h00
avant d'inciter le Hezbollah à procéder à une révision de ses politiques, dont notamment l'intervention dans la guerre syrienne, et à prendre la courageuse décision de rentrer de Syrie IL EST VRAIMENT BIZARRE CE BLOC SOUS LA PRESIDENCE DE SON SIGNORIA AU LIEU D'INVITER LE PARTI DU DIABLE A SORTIR DE SYRIE ET A RENTRER AU PAYS IL DEVRAIT PLUTOT LUI DEMANDER DE S'Y INSTALLER~ETABLIR POUR DE BON POUR CE QUI EST DE LA VIDANGE DES CAISSES ARABES SUR LAQUELLE SEMBLE S'APITOYER LE NOMMEE HADJ HASSAN IL DEVRAIT PLUTOT FELIICITER L'IRAN POUR AVOIR RENDU POSSIBLE CETTE VIDANGE PAR SON INTERVENTIONNISME TERRORISTE DIANS LES PAYS ARABESI
17 h 22, le 24 mai 2017