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À La Une - Repère

Ce qu'il faut retenir de la visite de Trump en Arabie

Pour sa première sortie sur la scène internationale, le président des États-Unis a choisi l'Arabie Saoudite. Après une première journée à Riyad, samedi, centrée sur l'annonce de méga-contrats d'armements -"des emplois, des emplois, des emplois", s'est réjoui Donald Trump- le locataire de la Maison Blanche, qui tente de faire oublier ses ennuis à Washington, est passé dimanche à un autre registre : un discours sur l'islam.

Voici les principaux points de cette visite "historique" :

  • Accueil royal et méga-contrats pour Trump en Arabie saoudite

Le premier voyage de Donald Trump à l'étranger a débuté samedi par un accueil royal en Arabie saoudite et l'annonce de méga-contrats excédant 380 milliards de dollars, dont 110 pour des ventes d'armements à Riyad visant en particulier à contrer les "menaces iraniennes". La réception en grande pompe du président américain contraste avec la pression qui s'accumule sur lui à Washington après une semaine de révélations accablantes sur les liens entre sa garde rapprochée et la Russie. (Lire ici)

 

  • La danse au sabre

Samedi, le président Trump a participé brièvement à la danse traditionnelle au sabre lors d'une cérémonie d'accueil. Riyad était pavoisée de drapeaux saoudiens et américains. Les rues, quasiment désertes, étaient ornées de photos montrant le roi et M. Trump avec un slogan "Ensemble, nous triomphons".

 

 

 

  • Un discours très attendu

Dimanche, le président américain a appelé dimanche les pays musulmans à lutter avec détermination contre "l'extrémisme islamiste", voyant dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre "le bien et le mal".
Dans un discours très attendu prononcé à Riyad devant les représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, M. Trump s'en est violemment pris à l'Iran accusé de "soutenir le terrorisme", pour le grand plaisir des monarchies sunnites du Golfe dont l'Arabie saoudite, qui redoutent l'influence de leur grand rival chiite. "Du Liban à l'Irak en passant par le Yémen, l'Iran finance, arme et entraîne des terroristes, des milices et d'autres groupes terroristes qui répandent la destruction et le chaos à travers la région", a-t-il déclaré. Se disant porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour" du peuple américain, il a souligné la symbolique de son déplacement -son premier en tant que président- "au coeur du monde musulman". (Lire ici)

 

  • Une attaque sans précédent du roi saoudien contre Téhéran

Peu avant le président américain, le roi Salmane d'Arabie saoudite s'est livré dimanche à une attaque sans précédent contre l'Iran qu'il a qualifié de "fer de lance du terrorisme mondial" à l'ouverture d'un sommet entre pays musulmans et Etats-Unis. "Le régime iranien est le fer de lance du terrorisme depuis l'avènement de la révolution de (l'ayatollah Rouhollah) Khomeiny", a déclaré le roi Salmane. "Le régime iranien soutient les groupes et les mouvements terroristes comme le Hezbollah, les Houthis, ainsi que Daech (acronyme arabe de l'État islamiqueI), el-Qaëda et d'autres", a ajouté le souverain saoudien. (Lire ici)

 

  • La réponse de l'Iran

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a dénoncé dimanche dans un tweet les "attaques" formulées contre son pays par le président américain Donald Trump à Riyad, suggérant que Washington voulait "pomper" l'argent de l'Arabie saoudite. (Lire ici)

 

  • Un centre contre les "financements du terrorisme"

A l'issue d'un mini-sommet entre le président Trump et les leaders des six pays du Conseil de coopération du Golfe à Riyad, les monarchies du CCG et les Etats-Unis ont annoncé "la création d'un centre pour lutter contre les sources du financement du terrorisme". Les deux parties ont échangé les instruments de ratification de ce centre, a indiqué l'agence officielle saoudienne SPA, sans donner de précisions sur sa mission ou le lieu où il sera basé. Dans le passé, les Etats-Unis ont estimé que certains pays arabes et musulmans ne déployaient pas suffisamment d'efforts pour lutter contre le terrorisme. (Lire ici)

 

  • Tillerson s'en prend à Rohani

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a appelé samedi le président iranien Hassan Rohani à démanteler "le réseau de terrorisme" de son pays et à mettre fin aux essais de missiles balistiques. M. Tillerson s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien Adel al-Jubeir à Riyad, qui a appelé Téhéran aux "actes, et non pas aux paroles". (Lire ici)

 

  • "Des progrès encourageants", juge Ivanka

Ivanka Trump, la fille aînée du président américain qui accompagne son père en visite officielle en Arabie saoudite, a relevé dimanche "des progrès encourageants" dans ce royaume conservateur, estimant toutefois qu'il restait "beaucoup de travail à faire". (Lire ici)

 

  • L'administration de Trump est "folle", selon le Hezbollah

Placé sur une liste noire saoudo-américaine, Hachem Safieddine, président du conseil exécutif du Hezbollah, a qualifié dimanche l'administration de Donald Trump de "folle", estimant qu'elle ne réussira pas à vaincre le parti chiite pro-iranien. "Ils n'obtiendront que davantage de tapage médiatique", a indiqué le cousin éloigné du chef du parti Hassan Nasrallah lors d'un discours prononcé près de Abbassiyé, au Liban-Sud. (Lire ici)

 

 

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