La nouvelle loi sur les loyers, bien que remaniée avec certaines retouches en janvier dernier, ne paraît point satisfaire ni locataires ni propriétaires ; et les contrats au lieu de neuf ans vont s'étendre à douze. Le plus drôle, c'est toujours au propriétaire de réparer son immeuble en entier au cas où il y aurait des fissures ou autres dangers, et à la municipalité et aux locataires d'assister en spectateurs aux sommes énormes de réparation sans y participer. Ainsi, on retombe dans le piège des lois libanaises où le locataire doit participer aux frais de réparation s'élevant à 80 % du lieu où il habite, mais si l'immeuble risque de s'écrouler, le martyr propriétaire doit tout supporter. Vraie folie.
Bon, passons à un autre volet. Avec la troisième année de la non-mise en application de cette loi fantôme et malgré ses défauts, il est grand temps que le président de la République et le Premier ministre tiennent parole et veillent à assurer les sommes nécessaires pour aider les locataires, surtout les plus démunis. De grâce, hâtez les processus messieurs les responsables et retenons du président de la République sa fameuse phrase : « La justice qui vient en retard n'est plus une justice. »
Nos Lecteurs ont la Parole - Par Antoine SABBAGHA
La nouvelle loi sur les loyers
OLJ / le 21 avril 2017 à 00h00
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