Plus tôt dans la journée, le commandant de la Sécurité nationale palestinienne, Fathi Aboul Ardate, avait affirmé qu'un accord a été conclu afin que "Bilal Badr quitte le quartier de Tiré et que son carré sécuritaire soit démantelé". "Bilal Badr sera recherché jusqu'à son arrestation et jusqu'à ce qu'il soit remis à l’État libanais, a-t-il ajouté. La force palestinienne conjointe va se déployer dans tous les coins du camp sans exception, a assuré Fathi Abou el-Ardate. Aucune zone ne lui sera interdite".
Les accrochages avaient éclaté vendredi soir lorsque les principales organisations palestiniennes du camp se sont déployées en vertu d'un nouveau plan de sécurité.
Fin février, Aïn el-Héloué avait déjà été le théâtre d'affrontements meurtriers entre des combattants du Fateh et des groupes islamistes. Les accrochages avaient éclaté après le retrait du Fateh du comité conjoint chargé de la sécurité à l'intérieur du camp. Depuis, les accrochages sont devenus récurrents.
Aïn el-Héloué est le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. L'armée libanaise n'y entre jamais et la sécurité y est assurée par les factions palestiniennes, conformément à un accord remontant à 1969. Environ 450 000 Palestiniens sont inscrits au Liban auprès de l'Unrwa. La plupart vivent dans des conditions difficiles, répartis dans les 12 camps du pays.
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Les combats se poursuivaient mardi dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, à la lisière de Saïda, au Liban-Sud, théâtre depuis vendredi d'affrontements opposant des membres du comité conjoint de sécurité et du mouvement Fateh, d'une part, et des partisans de Bilal Badr, un responsable du groupuscule terroriste Fateh el-Islam, d'autre part. Le bilan des combats...
commentaires (2)
IL faudra bien finir un jour de ces camps palestiniens devenus des mini Etats terroristes .
Antoine Sabbagha
17 h 06, le 11 avril 2017