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À La Une - Syrie

L'armée russe diffuse de nouvelles images des destructions à Palmyre

"Les terroristes ont détruit le proscenium, la partie centrale de l'ancien théâtre romain, et les colonnes du tétrapyle", souligne le ministère russe.

 

L'armée russe a diffusé lundi les images de nouvelles destructions de sites antiques par les jihadistes du groupe État islamique à Palmyre, ville du centre de la Syrie reconquise par l'EI en décembre. Capture d'écran.

L'armée russe a diffusé lundi les images de nouvelles destructions de sites antiques par les jihadistes du groupe État islamique (EI) à Palmyre, ville du centre de la Syrie reconquise par l'EI en décembre.

Ces vidéos, filmées par des drones, montrent Palmyre le 6 juin 2016, quand la ville était sous contrôle syrien, puis le 5 février 2017 quand elle est revenue sous le contrôle de l'EI. On y découvre de nouvelles destructions sur le tétrapyle, un monument de 16 colonnes érigé à la fin du IIIe siècle, ainsi qu'à l'intérieur du Théâtre romain, daté pour sa part du IIe siècle.

"Ces images montrent clairement que les terroristes ont détruit le proscenium, la partie centrale de l'ancien théâtre romain, et les colonnes du tétrapyle", souligne le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

 

 

Ces destructions avaient été annoncées en janvier par l'Unesco, qui avait dénoncé "un crime de guerre et une immense perte pour le peuple syrien et l'humanité".

L'armée russe a annoncé en outre avoir noté une "intensification des mouvements des camions des terroristes autour de Palmyre" laissant présager de nouvelles destructions.

 

(Lire aussi : L'EI martyrise Palmyre : "Une immense perte pour le peuple syrien et l'humanité")

 

Chassé en mars 2016 par l'armée syrienne appuyée par la Russie, l'EI a créé la surprise en s'emparant de nouveau en décembre de Palmyre, cité vieille de plus de 2.000 ans, qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique, classée au patrimoine mondial de l'Humanité.

L'EI avait pris le contrôle de Palmyre en mai 2015, provoquant au nom de sa vision de l'islam, qui considère les statues humaines ou animales comme de l'idolâtrie, d'énormes dommages aux vestiges antiques du site. Ces destructions avaient causé l'indignation de la communauté internationale. Lors de sa première occupation de la ville, de mai 2015 à mars 2016, l'EI avait notamment utilisé le théâtre romain pour des exécutions publiques.

 

 

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commentaires (3)

POURQUOI LES LAISSE-T-ON DETRUIRE ? CELA NOUS SERT, HEIN ?

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 38, le 13 février 2017

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Commentaires (3)

  • POURQUOI LES LAISSE-T-ON DETRUIRE ? CELA NOUS SERT, HEIN ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 38, le 13 février 2017

  • C'est ainsi que le veulent les occidentaux alliés des bensaouds . La connivence qui a vendu la Palestine usurpée l'est à ce même titre .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 22, le 13 février 2017

  • C'est tout de même bizarre... que la "coalition" avec tous ses moyens militaires , a permis aux djihadistes de revenir à Palmyre...? ,alors qu'ils en furent chassé par l'armée syrienne avec l'aide de ses alliés ... donc ,la démo est encore une fois validé ,comme à Alep , le double jeux de l'occident , fait perdurer la guerre et donne des avantages imprévus aux djihadistes....

    M.V.

    12 h 16, le 13 février 2017

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