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Liban - Exposition

« Soura wa hikaya », un projet qui dépeint le vécu de jeunes Libanais et réfugiés

Les photos de soixante-dix adolescents sont mises en lumière jusqu'au 10 février au théâtre al-Madina.

Les jeunes ayant pris part au programme « Soura wa hikaya ».


Plus de 500 personnes étaient présentes au théâtre al-Madina pour le vernissage de l'exposition Soura wa hikaya (une image une histoire), qui vient clôturer un programme portant le même nom. Lancé l'année dernière par l'ONG Zakira, en partenariat avec l'Unicef, ce programme a profité à quelque soixante-dix adolescents libanais, syriens, irakiens et palestiniens, âgés entre 14 et 18 ans, qui ont pu se former à la photographie et au journalisme.
L'exposition regroupe ainsi des clichés du chemin parcouru par ces jeunes depuis le début de l'aventure, mais surtout des clichés de leur vie au Liban, chacun racontant une histoire unique. On retrouve ainsi dans l'exposition autant d'histoires que de clichés, d'émotions que de photographes, de sensibilités que de jeunes. Mais au-delà de l'aspect artistique, ce projet a constitué pour Moustapha une expérience enrichissante alors que son séjour au Liban se prolongait. « Le fait de découvrir l'interaction des différentes cultures que l'on peut voir au Liban est unique, confie-t-il. Cela m'a permis de mieux découvrir le monde qui m'entoure mais aussi de me connaître un peu mieux. »
Moustapha, 16 ans, est syrien. À l'instar de nombreux jeunes de son âge, il a fui la Syrie à cause de la guerre. Loin de chez lui, il a profité de l'appareil photo pour donner la parole à un instantané qui montre une mère palestinienne pleurant devant les portraits de ses quatre fils disparus lors de la guerre civile.
Mohammad souligne, de son côté, que « la majorité des gens cherche des opportunités pour changer le monde ». « Or pour pouvoir le faire, il faut commencer par soi-même, poursuit-il. À travers ce programme, j'ai essayé ainsi que tous les enfants, qui y ont participé, de changer quelque chose dans le monde où nous évoluons. Malheureusement, je n'avais pas beaucoup de chances pour le faire, jusqu'au jour où j'ai rejoint ce programme. J'ai été surpris de découvrir que cette expérience était plus belle et plus enrichissante que je ne le pensais. »
Sara, 17 ans, du Liban, affirme, de son côté, que ce projet « était l'une des plus belles et inoubliables expériences de sa vie ». « Je n'ai pas seulement appris à écrire et à prendre des photos, mais j'ai rencontré aussi des gens qui sont devenus importants pour moi », note-t-elle. Elle souligne que Soura wa hikaya « a changé mes opinions concernant les gens ».
Sur le projet global, Tanya Chapuisat, responsable de l'Unicef au Liban, dresse le constat suivant : « Nous savons tous qu'investir dans la jeunesse arabe est une priorité urgente afin de construire des bases solides pour le futur. Nous devrions prendre note de l'avis des jeunes, de leurs inquiétudes et de ce qui les anime lorsqu'ils écrivent ou s'expriment. C'est grâce à cela que nous trouverons les réponses à nos questions et à nos problèmes. À ce titre, j'invite les jeunes et les moins jeunes à venir découvrir leurs œuvres. »
L'exposition se poursuivra jusqu'au 10 février au théâtre al-Madina.

Plus de 500 personnes étaient présentes au théâtre al-Madina pour le vernissage de l'exposition Soura wa hikaya (une image une histoire), qui vient clôturer un programme portant le même nom. Lancé l'année dernière par l'ONG Zakira, en partenariat avec l'Unicef, ce programme a profité à quelque soixante-dix adolescents libanais, syriens, irakiens et palestiniens, âgés entre 14 et 18...

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