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Liban - Initiative

Débat et fête réunis pour la Nuit des idées

L'Institut français organisait jeudi soir cette soirée de conférences sur le campus de l'ambassade de France.

L'une des six conférences organisées jeudi soir lors de la Nuit des idées.

Ils sont nombreux à braver la pluie en ce jeudi soir pour une Nuit des idées sur le thème d'« un monde commun ». Six cents personnes se rassemblent en effet sur le campus de l'Institut français autour de huit conférences, d'un café littéraire et d'un atelier culinaire malgré les orages. Il faut dire que le programme est intéressant et les thèmes de conférences variés : problème des déchets et plurilinguisme libanais, mais aussi liberté d'expression sur les réseaux sociaux et droit à la ville. Un bar est également présent pour assurer une transition en douceur entre les stands des associations présentes et les salles de débats. Dans des conditions idéales et avec un programme sur mesure, tout était donc en place pour que les Libanais et les Français présents partagent « leur goût commun pour les idées », comme le précisait Emmanuel Bonne, l'ambassadeur de France au Liban, lors du discours d'ouverture.

« Ça change... »
Dès le lancement, les salles de conférences sont pleines. Le format court de celles-ci, environ 45 minutes, plaît. Le contenu intéresse et fait beaucoup parler dans la mesure où la parole est souvent laissée aux membres de l'auditoire. Paul, franco-libanais de 23, se félicite des conférences et notamment du débat sur le problème des déchets. « Je suis venu pour écouter ce qui allait se dire autour du problème des déchets. Malgré les manifestations pas grand-chose ne semble avoir changé, mais c'était bien de voir où cela en est aujourd'hui. » Les curieux ont également la chance de s'aventurer dans l'univers des sens lors d'un atelier culinaire où l'on abandonne les débats le temps d'une expérience. Les yeux bandés et les oreilles bouchées, il faut arriver à reconnaître et à nommer les cinq ingrédients d'une verrine, un accomplissement réservé aux plus fins palais. Les littéraires préfèrent, eux, se poser autour des tables lumineuses du restaurant de l'Institut où est organisé un café littéraire. L'écrivain togolais Sami Tchak anime la discussion aux côtés de Charif Majdalani, alors que les gourmands finissent leurs marrons chauds.
Mais loin d'une soirée intellectuelle, ce grand rendez-vous de la réflexion est avant tout « une occasion de rassembler le débat et la fête en un même lieu pour les rendre plus agréables », précise Véronique Aulagnon, directrice de l'Institut français et organisatrice de l'événement aux côtés de la banque BEMO. La présence du bar va d'ailleurs dans ce sens. Tout comme le vin chaud bienvenu pour réchauffer les joues battues par le vent. Anne-Sophie, étudiante française en échange à l'Université Saint-Joseph, souligne le côté nouveau et appréciable de la démarche. « C'est vrai que assister à une conférence dans ce cadre, c'est tout de suite plus agréable. On rencontre du monde, c'est plus vivant. Ça change des conférences habituelles d'autant qu'il y a beaucoup d'étudiants présents ce soir. » À partir de 23 heures, les conférences s'arrêtent et la fête prend le dessus. La musique des DJ Beirut Groove Collective fait danser les corps engourdis par plusieurs heures de débats. Ces musiciens bien connus des jeunes pour leurs performances nocturnes du vendredi soir amènent un grain de folie agréable. Après une heure de concert, le silence se fait et tire un trait sur cette nuit de réflexion et de fête à l'ambassade de France.

Ils sont nombreux à braver la pluie en ce jeudi soir pour une Nuit des idées sur le thème d'« un monde commun ». Six cents personnes se rassemblent en effet sur le campus de l'Institut français autour de huit conférences, d'un café littéraire et d'un atelier culinaire malgré les orages. Il faut dire que le programme est intéressant et les thèmes de conférences variés : problème...

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