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Économie

Faible reprise de la croissance dans la zone MENA

Après une année 2016 particulièrement difficile pour la zone MENA, la Banque mondiale (BM) prévoit une légère reprise en 2017, dans un contexte encore marqué par l'incertitude liées aux tensions géopolitiques et aux retombées de l'évolution des prix du pétrole. « Le décalage entre les prix effectifs du pétrole et la trajectoire ascendante qui était prévue et l'escalade des conflits posent des risques considérables d'aggravation pour la croissance dans la région », résume la BM dans son rapport semestriel. L'institution projette la croissance du PIB de la zone à 3,1 % cette année, contre 2,7 % estimés pour 2016.
Tablant sur une hausse des prix du brut à 55 dollars le baril en moyenne sur l'année, la BM prévoit une faible hausse de 0,2 points, à 2,9 %, de la croissance des pays exportateurs de pétrole. Comme l'an dernier, l'Iran devrait être à nouveau locomotive régionale, avec une croissance qui s'établirait à 5,2 % (contre 4,6 % en 2016), tirée par « les gains continus de la production pétrolière et l'accroissement des investissements étrangers », note la BM. La croissance des pays de Golfe est, elle, prévue à 2,2 % (contre 1,6 % en 2016) dans un contexte où « les réformes budgétaires et structurelles pourraient susciter le mécontentement de l'opinion publique (et) avoir des effets néfastes sur la confiance et l'investissement étranger ». Parmi eux, l'Arabie saoudite devrait voir sa croissance accélérer à 1,6 % en 2017 (contre 1 % en 2016).
Les pays importateurs de pétrole devraient cette année encore connaître une croissance plus soutenue, à 3,9 % (contre 3 % en 2016). Si celle du Maroc devrait enregistrer un bond significatif – de 2,5 points à 4 % en 2017 –, notamment « grâce au redressement de sa production agricole », celle de l'Égypte devrait ralentir – de 0,3 points à 4 % sur l'exercice 2017 –, « alors que le pays amorce un processus d'assainissement budgétaire et que la consommation privée ralentit avec l'inflation qui progresse ». Les prévisions pour le Liban n'ont, elles, pas été actualisées par rapport à octobre dernier, la BM tablant toujours officiellement sur un rythme de 2,2 % (contre 1,8 % en 2016), en dépit de la fin de la paralysie politique intervenue entre-temps.

Après une année 2016 particulièrement difficile pour la zone MENA, la Banque mondiale (BM) prévoit une légère reprise en 2017, dans un contexte encore marqué par l'incertitude liées aux tensions géopolitiques et aux retombées de l'évolution des prix du pétrole. « Le décalage entre les prix effectifs du pétrole et la trajectoire ascendante qui était prévue et l'escalade des...
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