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À La Une - Liban

Aoun préside la première réunion du Conseil supérieur de Défense à Baabda

Le chef de l’État reçoit les familles des militaires otages et leur promet que les autorités n'épargneront aucun effort pour clore ce dossier, "quelque soit le prix à payer".

Le président libanais Michel Aoun a présidé jeudi la première réunion du Conseil supérieur de Défense depuis son élection à la magistrature suprême le 31 octobre dernier, afin de donner ses directives aux divers services de sécurité. Photo Dalati et Nohra.

Le président libanais Michel Aoun a présidé jeudi la première réunion du Conseil supérieur de Défense depuis son élection à la magistrature suprême le 31 octobre dernier, afin de donner ses directives aux divers services de sécurité.

Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi, le directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Ibrahim Basbous, le directeur général de la Sécurité de l'État, le général Georges Karaa, le procureur général près la Cour de cassation, le juge Samir Hammoud, et le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, ont assisté à la séance. Le Premier ministre, Saad Hariri, ainsi que les ministres de la Défense Yaacoub Sarraf, de l'Intérieur Nouhad Machnouk et des Finances, Ali Hassan Khalil étaient également présents.

Au début de la réunion, M. Aoun a rappelé l'importance du rôle des services de sécurité, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, "dans le but de faire face à l'ennemi israélien et au terrorisme". Il a dans ce contexte souligné l'importance de faire face de manière préventive aux groupes terroristes. Le chef de l’État a également rappelé la nécessité de la coopération entre les divers services et l'importance du lien entre la sécurité et la justice.

A l'issue de la réunion, le Conseil s'est dit toujours prêt à faire face à Israël, à contrer le terrorisme et préserver la sécurité. Le Conseil a ajouté que ses décisions resteront secrètes, conformément à la loi.

Mercredi, lors de la première réunion du gouvernement Hariri, M. Aoun s'était par ailleurs félicité des mesures prises par les différents services des forces de l'ordre pour garantir la sécurité des citoyens lors du réveillon du Nouvel An. Le Premier ministre s'était de son côté félicité de la réaction des autorités libanaises à l'attentat d'Istanbul, la nuit de la Saint-Sylvestre, et dans lequel trois jeunes Libanais ont perdu la vie et six autres ont été blessés. "L’État a pris les mesures adéquates et fait son devoir envers les citoyens", avait-il déclaré. Le chef du gouvernement a proposé dans ce cadre la formation d'un comité d'urgence comprenant les ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Santé ou leurs représentants, qui sera chargé d'élaborer un plan pour faire face aux catastrophes.


(Lire aussi : Aoun à Riyad puis Doha, deux étapes incontournables pour réchauffer les relations libano-arabes)

 

Les militaires otages
Préalablement à la réunion du Conseil supérieur de défense, le président Aoun avait reçu les familles des militaires retenus en otage depuis août 2014 par le groupe jihadiste État islamique. Le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, était présent à la réunion.

"Nous continuerons à œuvrer afin que se clarifie le sort des militaires et nous n'épargnerons aucun effort quelque soit le prix à payer", a déclaré M. Aoun. Il a également précisé qu'il portera ce dossier avec lui lors de ses voyages à l'étranger. Le président libanais est attendu dès la semaine prochaine à Riyad puis à Doha. Le général Ibrahim a de son côté indiqué que le chef de l'État "assure le suivi de ce dossier au quotidien". "Nous espérons de bonnes nouvelles", a-t-il indiqué, soulignant que les autorités libanaises traitent aujourd'hui avec un nouveau négociateur, le 13e à intervenir pour tenter de clore ce dossier.

Vers 16h, le général Ibrahim s'est rendu dans l'une des tentes dressées par les familles des militaires dans le centre-ville de Beyrouth. "Les efforts déployés sont sérieux". Et d'ajouter : "Même si l'on me demande de démissionner, je ne laisserai pas tomber le dossier des militaires otages, car cette cause est la mienne, tout comme elle l'est pour tous les Libanais".

La SG avait annoncé le 28 décembre que les prélèvements ADN effectués sur des proches des neuf militaires libanais kidnappés par l'EI ne correspondaient pas à ceux appartenant à des corps non identifiés retrouvés en Syrie. Cette annonce laisse espérer que les militaires otages sont toujours en vie.

Lors d'affrontements à Ersal entre l'armée libanaise et les jihadistes de l'EI et de Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) l'EI avait capturé onze soldats, avant d'en exécuter deux par décapitation : Ali Sayed, le 29 août 2014, et Abbas Medlej, le 6 septembre 2014.

 

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