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Lifestyle - Mode

Dior Beyrouth à l’heure de Londres

Le parfum Miss Dior vu par l’illustrateur Michalis Christodoulou.

Jeudi soir, 17 novembre, la boutique Dior de Beyrouth célébrait l'arrivée de la collection croisière 2017 de la prestigieuse enseigne parisienne, dans le cadre d'un événement discret et élégant.
Cette collection, la dernière signée par le duo suisse Lucie Meier et Serge Ruffieux avant la désignation de Maria Grazia Chiuri à la direction artistique de Dior, est une évocation du lien historique de la maison avec l'Angleterre. Puisant ses codes dans l'esthétique du milieu des années 40, la collection Dior croisière 2017 raconte la passion de la haute société britannique pour le voyage, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Qu'ils soient intérieurs, dans la campagne profonde où l'on renoue avec le rituel de la chasse à courre, ou à l'étranger, hors les bords de la grande île, les déplacements de la gentry deviennent incessants et reflètent un urgent besoin d'évasion.
Le vestiaire féminin de cette collection privilégie des robes fluides, souples et légères, une élégance pratique qui fait la part belle aux superpositions et aux belles matières ; adaptée à tous les climats. L'imprimé fleuri, cher à la tradition britannique – et dont on dit qu'il fut le fruit d'une reconversion des rideaux en pleine période de restrictions –, se mâtine d'inspirations exotiques. Aux accessoires s'ajoutent des bijoux barbares, bronze, os, carapaces, cuir et perles venues de pays où il ne pleut pas, l'ensemble faisant un clin d'œil au surréalisme et aux cabinets de curiosités d'après-guerre. Les souliers sont couvrants, protecteurs, propices au voyage, bottillons vernis hissés sur d'épais talons dorés mid-century ou escarpins enveloppants lacés de noir. Le sac Diorama se pare pour cette longue saison d'un embossage « micro-cannage ». Un imprimé chasse à courre, repris d'une huile du XIXe siècle, en jacquard ou en sérigraphie, est le fil rouge de cette ligne lancée en grande pompe au château de Blenheim, en mai dernier.
Tout comme à Londres où, pour fêter la croisière 2017, l'artiste Clym Evernden poétisait le profil des invités, la boutique Dior de la rue Moutran accueillait, jeudi, l'illustrateur de mode londonien Michalis Christodoulou équipé de ses aquarelles. Les belles se succédaient sur le divan gris perle, le champagne faisait briller les yeux, mais pas autant que les paquets blancs frappés du sigle Dior qu'elles emportaient au moment de s'arracher à la fête.

Jeudi soir, 17 novembre, la boutique Dior de Beyrouth célébrait l'arrivée de la collection croisière 2017 de la prestigieuse enseigne parisienne, dans le cadre d'un événement discret et élégant.Cette collection, la dernière signée par le duo suisse Lucie Meier et Serge Ruffieux avant la désignation de Maria Grazia Chiuri à la direction artistique de Dior, est une évocation du lien...
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