« Le cinéma libanais est en très bonne forme »

Au cours d'une soirée de levée de fonds pour la Fondation Liban Cinéma (FLC), la présidente de la fondation, Maya de Freige, a affirmé dans son allocution la bonne santé du cinéma libanais. Ce soir, amis et invités étaient nombreux au Music Hall, notamment le ministre de la Culture Rony Arayji et son épouse, ainsi que Lama Salam, épouse du Premier ministre. Après un dîner servi aux présents et après une rétrospective des activités de la fondation au cours de ces deux dernières années projetée sur grand écran, le jeune pianiste Rami Khalifé s'est installé sur scène et a joué certains extraits de son récent album Stories. Une musique qui épousait en toute harmonie la projection d'images d'anciens films libanais et qui racontait des histoires de la jeune Beyrouth et de l'adulte d'aujourd'hui.

Nostalgie
« Nous avons assisté à plus de 25 productions cette année et une énergie sans pareille, a souligné la présidente de FLC. C'est énorme pour un pays comme le nôtre qui connaît tout genre de difficultés. » 2015-2016 a ainsi été le témoin de ce dynamisme qui s'est traduit certes extra-muros, à Cannes, où plusieurs films étaient à l'affiche, mais aussi au niveau de plusieurs ententes et accords. D'abord l'appui des partenaires de la FLC, notamment Idal, le soutien de la Banque du Liban à la production cinématographique, et dernièrement cet accord de coproduction signé par le ministre de la Culture. « Depuis décembre dernier, la FLC a été chargée de renégocier l'accord de coproduction signé récemment par les ministères de la Culture respectifs du Liban et de la France, avait rappelé Maya de Freige lors de la signature. Cet accord que nous avons renégocié et qui est aujourd'hui signé par Audrey Azoulay, ministre française de la Culture, et son homologue libanais Rony Arayji redynamise la coproduction, agréée par le CNC. » Les conditions de production étant plus avantageuses, le film libanais peut aspirer à une ouverture plus large vers le monde, et des lendemains meilleurs.