Séance en dents de scie une fois de plus à la Bourse de Paris qui termine à l'équilibre, au contact des 4 440 points, après une ouverture en nette hausse et plusieurs incursions en territoire négatif. La publication de statistiques à la fois sur le Vieux Continent et aux États-Unis n'a pas rassuré sur la santé de la croissance économique mondiale.
L'indice ISM manufacturier américain pour le mois d'août 2016 est ressorti à 49,4, contre 52,2 de consensus de place et 52,6 pour la lecture antérieure. L'indice traduit donc un net ralentissement de l'activité manufacturière américaine, qui s'est même contractée en août. À la nouvelle, les marchés ont piqué du nez.
Pernod Ricard, le numéro deux mondial des spiritueux, table sur une accélération de sa performance opérationnelle pour son nouvel exercice 2016-2017, après une année où de solides résultats en Europe et aux États-Unis sont venus compenser un recul en Chine.
La croissance de l'activité dans le secteur manufacturier de la zone euro a ralenti au mois d'août. L'indice de la zone euro a ainsi légèrement reculé à 51,7 en août, après 52,0 en juillet. Plus précisément, la croissance reste portée par l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Autriche. Ailleurs, l'image est moins positive, avec des reculs en France, en Italie, en Espagne ou en Irlande.
Conséquence de l'environnement des taux négatifs, les bonus des banquiers européens vont être réduits à peau de chagrin. En tout, les banquiers recevront 2,5 milliards de dollars de bonus en moins. En cause, la forte baisse des titres bancaires en Bourse sur lesquels sont calculés les bonus et aussi les raisons structurelles et la perte d'attractivité avec les règles de solvabilité.
Cet article est réalisé par Fidus
